Relaxation

Je t’écris !
Je t’écrirai des phrases,
Ces phrases, je te les transmettrai,
Non pas par écrit,
Non plus par la bouche.
Je te les transmettrai par le cœur
Et par la pensée.
Car nos cœurs et nos pensées sont tournés vers le même but ;
Le but de chercher l’agrément d’Allah,
Le seigneur de l’univers.
Ecoute,
Ecoute ces phrases par le cœur et non pas par les oreilles.

Je t’écris et écoute-moi !
Ton corps, excepté le visage et la main,vaut mieux que des diamants.
Couvre-le à l’abri des regards indiscret,
Comme tu garderas tes diamants à l’abri des voleurs.
Je t’écris et écoute-moi !
Ta religion vaut mieux que les biens de ce bas monde
Ne les vend pas contre les plaisirs éphémères de ce bas monde.
Ta passion est ton pire ennemi,
Si tu lui obéis, tu vendras ta religion et tu deviendras son esclave ;et ; elle te périra.
Si tu réussis à dominer ta passion, tu deviendras son roi et elle te mènera à la réussite, aux succès et t’ouvrira les portes de la béatitude.
Je t’écris et écoute-moi !
N’exhibe pas ta beauté et tes parures à la manière de celle qui ont une maladie de doute, d’hypocrisie et d’ignorance dans leur cœur.
Sinon, elle te mènera à la debauche et à la dépravation des mœurs, ouvrant les portes du déshonneur.
Parfume toi de la sagesse, de la science , de la crainte révérencielle, de la piété de la sincérité
Et de la bonne moralité.
Ainsi, ils deviendront une barrière pour toi contre les séductions des démons, des hommes contre les mauvaises langues
Célèbre les louanges de ton seigneur et prosternes toi au coeur du silence de nuit.
Tu retrouveras la paix du cœur, du corps et de l’esprit associé à la sérénité
Sache qu’il n' y a pas richesse plus meilleure que la tranquillité intérieure doublée à la piété, que Dieu en ait fait à ses créatures.

Je t’écrie, écoute moi !
Crains la parole.
La parole est :
« Fruit dont l’écorce s’appelle bavardage, la chaire éloquence, et le noyau sens »
« Lion dont tu détiens la crinière, si tu la laisse, elle te dévore »
Des l’instant où un être devient doué de verbe, quelque soit son degré d’évolution, il est compté dans la classe des privilégiés, car le verbe est le don le plus merveilleux qu’Allah ait fait à sa créature.
Le verbe est un attribut divin.
C’est par la puissance du verbe que tout a été créé.
En donnant à l’homme le verbe, Allah lui a délégué une part de sa puissance créatrice.
C’est par la puissance du verbe que l’homme lui aussi crée.
Il crée non seulement pour assurer les relations indispensables à son existence, mais aussi pour assurer le viatique qui ouvre pour lui les portes de la béatitude.
Je t’écris, écoute moi !
Attache-toi fermement au coran et à la sunna du prophète (SAW) car il constitue le socle de notre religion et notre référence
Attache-toi à la pudeur car c’est l’héritage le plus merveilleux que nous aient fait les sages en plus de leur sagesse.
« La foi comporte plus de soixante mille branches et la pudeur constitue l’une de ces branches »
Sais-tu où se trouve le salut en notre temps ?
Retiens ta parole de toute parole obscène,
Tes yeux de toutes visions éphémères,
Tes oreilles de toutes écoutes vaines,
Tes mains de tous touchés interdit,
Tes pieds de tous déplacements blâmables,
Gere ton temps.
Et que l’espace de ta maison te suivisse

L’humilité, le zèle, la tranquillité, la soumission

La crainte qui doit nous animer au cours de la prière.

Etre musulmane n’est pas non plus se prosterner ;

C’est se prosterner avec crainte, humilité, espoir et de savoir vivre avec le sens de la prosternation qui est : soumission et humilité.

Etre musulmane n’est pas se replier sur soi et rester dans son foyer ;

C’est participer et s’engager dans une vie de lutte pour éduquer, établir la paix et la justice entre les hommes et restaurer la joie de vivre sur la terre.

Etre musulmane s’est s’instruire, s’informer, s’eduquer moralement et spirituellement pour mieux instruire, informer et éduquer la communauté musulmane de même que la nation.

Etre musulmane n’est pas se voiler ;

C’est de savoir s’adapter aux exigences, définitions et objectifs du voile.

Etre musulmane, c’est être un repère et une référence pour la communauté musulmane de même que pour la nation toute entière, par la sagesse, l’intelligence et la science ;

C’est s’immortaliser par les œuvres et se renaître dans les pensées et les œuvres des générations futures

Etre musulmane n’est pas lutté contre les nouveaux courants de pensée des féministes ;

C’est de savoir adapter les textes de l’islam aux réalités de la vie actuelle en restant fidèle aux sources de l’islam qui sont : le coran, les hadiths et le consensus des savants musulmans.

Etre musulmane, c’est savoir être la femme idéale d’un foyer musulman, la femme idéale de la communauté musulmane et savoir être parfait aux yeux du SEIGNEUR de l’univers.

L’amitié c’est :

Etre différents ;

Avoir des fous rires ensemble,

Etre tous dans la même galère,

Se partager des secrets,

Se protéger l’un, l’autre ;

Faire des choses ensemble,

Complètement inouïes ;

Partager les risques ensembles,

Se disputer quelques fois,

Etre las après une fête,

Etre tout simplement heureux ;

Se faire des blagues ;

A en avoir marre de tous certains jours.

Partager des sentiments et des instants de bonheur ;

Dans la légalité,

L’éthique,

La morale de l’islam

Le respect mutuel

Et la sauvegarde de la personnalité d’autrui

La fraternité!

Elle est l'échelle permettant d'atteindre la douceur d'approcher ALLAH

Elle est l'arme contre nos peurs et douleurs quotidienne


La fraternité!

Elle est compassion, entre-aide et soutien mutuelle

Quand j'étais cette sœur

Quand j'étais ce frère

Cherchant au fond de son être de quoi faire face

A toutes ces peines, ces réprimandes

Quand j'étais ce(cette) naufragé(e) des épreuves

Epuisé(e) de survivre dans les ténèbres de l'ignorance

Alors s'éclata la dite fraternité

Brillante de toutes ses lumières

Me redonnant la joie d'être musulman(e)

Me montrant le privilège d'être croyant(e)

Me tendant une perche afin de me retirer de l'oublie et de la négligence

Me retirer de l'oublie et de la négligence
De l'oublie et de la négligence.

Est certainement folie pour le semeur de vent
Ce matin, qu’as-tu fais ?
As-tu lu, écris, médité le matin
As-tu conscience du cadeau de la vie
Offert après la mort de la nuit ?
Si tes propos sont du vent
Comment comptes-tu convaincre ?
Comment comptes-tu vaincre ?
Ce midi, qu’as-tu entrepris ?
Le soleil cadeau de Dieu
N’est-il pas bazardé contre le verre de thé ?
Sous le manguier, ombre de Dieu
Qu’attends-tu bouche béante
Comme un crocodile buveur de vent ?
Et le soir tourne une page de ta vie
Une page de plus de ce roman
Qui te décrit ou que tu écris
A l’épilogue, sortiras-tu par la petite porte
Ou sauras-tu te mirer aux étoiles, rival de Sirius !
Etre un signe du temps et une orientation
Sois un gagneur ?
Va et fais le bonheur
Entreprend et montre ta valeur.

Sois plus que la terre !

Qu’on piétine, écorche, éventre

Qui pourtant échange au semeur

Cent grains contre un comme salaire



Sois plus que l’oiseau chanteur

Et pourtant prisonnier de la barrière

Sois plus que la fleur !

Que l’on broie, presse, torture

Qui pourtant ne retient pas sa senteur



Ecoute le conseil du Passeur !

Ne t’encombre pas de lourdeurs

Le voyage risque de traîner en longueur

Le fleuve est assez grand de largeur

Le Pont prend du cil sa minceur

Tu arriveras à demain par les valeurs

Prise sur le chemin de ton Seigneur
Les seules qui feront ta grandeur

Est certainement folie pour le semeur de vent
Ce matin, qu’as-tu fais ?
As-tu lu, écris, médité le matin
As-tu conscience du cadeau de la vie
Offert après la mort de la nuit ?
Si tes propos sont du vent
Comment comptes-tu convaincre ?
Comment comptes-tu vaincre ?
Ce midi, qu’as-tu entrepris ?
Le soleil cadeau de Dieu
N’est-il pas bazardé contre le verre de thé ?
Sous le manguier, ombre de Dieu
Qu’attends-tu bouche béante
Comme un crocodile buveur de vent ?
Et le soir tourne une page de ta vie
Une page de plus de ce roman
Qui te décrit ou que tu écris
A l’épilogue, sortiras-tu par la petite porte
Ou sauras-tu te mirer aux étoiles, rival de Sirius !
Etre un signe du temps et une orientation
Sois un gagneur ?
Va et fais le bonheur
Entreprend et montre ta valeur.

Les oubliés du temps
Ne l’as-tu jamais remarqué ?
Ici, le matin et le soir
Le crépuscule et l’aurore
Se ressemblent si étrangement !

On aurait dit que la nature et le sort
Se faisant écho nous clouait
Dans la fatalité de nos souffrances
A l’Horizon, demain c’est comme hier

Le rouge du couchant du levant
Mystifie les âmes troublées
Les rejetons de la terre égarée
Se lèvent et se couchent tard

Les réveils programmés reportés
Rythment les départs annulés
Les objectifs foudroyés
Par l’orage des soucis récurrents

Entraînent le cycle des promesses
Des rendez-vous manqués
La ronde du marchand de rêves
N’a rien pour les éternels veilleurs

Surpris par le matin indistinct
L’ambition est noyée dans la mer
Des contraintes devenues destinées
L’aile plombée dans la cage des malchances

L’imagination s’obstrue de désirs précoces
Rêves dans un cadre de cauchemars !
Danse ! ventre vide tête vide
Chante ! Bouche affamée dents acérées

Frappe des pieds, bat des mains !
Demain c’est comme hier
Le vautour planera et l’herbe poussera

Tu peux piétiner les égards
Quand la nuit de son ombre cache
Tu peux faire des actes louches

Au delà des lois, avec ton argent
Tu peux tout t’offrir car tu es le régent
Craint et adulé par le peuple
A qui impunément tu voles

Au delà des âges et des vieillesses
Plein de ta jeunesse
Tu peux tout goûter, tout faire
Sans te fatiguer, sans peur.

Mais refuser le mal, le faux
Faire en tous lieux le bien, le beau
Avec ta force, ton courage, ton temps
Ton savoir, ta pensée, ton succès, ton sang

Devant Dieu et pour Dieu, libre
Voilà l’Islam, voilà la Soumission

Les cris du regret

Je me rappel de cette nuit.
Cette nuit qui défile encore sous mes yeux.
Cette nuit où je fus réveillé par les cris.
Les cris d’un regretté.
Je l’observais dans les obscurités de la nuit, et je me demandais, qu’est ce qui le faisait crier ?
Il était blotti contre le mur au coin de sa chambre, sur une natte.
Les mains levées au ciel, les yeux en larme, il appelait son Seigneur.
Il sanglotait dans sa prière, non pas pour demander une grâce dans ce monde, mais il était dans le regret, et demandait l’assistance et le secours se son Seigneur.
Il regrettait,
De ces temps qu’il a passé dans l’insouciance du péché,
De ces temps qu’il a passé dans la négligence de la prière,
La négligence de l’invocation et de l’évocation,
La négligence de la lecture du coran,
La négligence de soi.
Son cœur était meurtri de regrets,
Regrets qui animaient sa vie,
Sa vie de tous les jours.
Ses regrets lui pesaient lourds sur son cœur.
Il lui fallait crier et demander l’assistance de son Seigneur pour se soulager.
Il regrettait de son passé dans la course de la richesse,
Des femmes,
Et des plaisirs éphémères.
Hélas !!! Se disait il, si je pouvait changer le passé.
Ses yeux débordaient de plus en plus de larmes,
Ses cris se faisaient de plus en plus entendre
Il regrettait de ses vantardises,
De ses grossièretés,
De ses xénophobies,
De ses égoïsmes,
De ses excès.
Les cris de ses regrets devenaient tantôt forts, tantôt faibles.
Il gémissait de regret.
Le regret de cette vie de débauche et de luxe qui lui semblait être meilleure.
Les lueurs de l’aube se réfractaient sur son visage luisant à travers sa fenêtre entr’ouverte, on pouvait lire son visage les grains de soulagements et les effets de son cris de regret.
Son cœur s’était apaisé,
Apaisé par la crainte d’ALLAH,
Par l’espoir du pardon de son Seigneur,
Par l’altruisme.
Il était enfin libéré de ses fardeaux.
Il effectua sa prière de l’aube et retourna se coucher.
Les échos de ses cris du regret continuaient à se retentir dans mon cœur, et dans mon esprit.
Je me sentais changer grâce à l’écho de ses cris du regret.
Hélas !!! Comme j’aimerai encore revivre ce moment.