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أهواك ! مدينتي أهواك يا مدينتي دون غيرك لأني رئيت آلنوربين ظهرانك أهواك حتى لا أهوى سواك ليرفرف ألقلب والفؤاد لك أنا منك مهما أبعدوني عنك وسيضل ألحنين يشدني إليك لن يرتاح البال حتى أزورك ولن تنام عيني حتى أتفقدك لقد قالوا عنك مدينة ألرياح وأجمعوا لك وإليك كل آلسواح بأنكي قبلتهم وراحتهم فقصدوك كثيرا منهم عمروك وأسكنوك وآخرين تملكوا واستثمروا بك فما مكانتي بين هؤلاء وهؤلاء فلا حول ولا قوة لي إلا صبري لا حيلة لي ألا دمعتي وحزني عليك
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Le Coran/القرآن الكريم
Nos traditions se font de plus en plus rares
Mogador-Taghart-Essaouira _ آلصويرة. ثاغارت. موكادور :: Historique آلتاريخ :: Essaouira-scala آلصويرة آلصقالة :: Les Habitants de la Ville سكان آلمدينة
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Re: Nos traditions se font de plus en plus rares
TAKDAIROUTE
Restons dans nos traditions, mais cette fois on va s’envoler vers une autre pensée toujours présente en mémoire c’est la fameuse TAKDAIROUTE de Aid Lakbir , elle est bien mixte car garçons et filles rêvaient d’en faire à leurs gouts.
Est-ce que on ne peut pas classer Takdairoute comme culture culinaire à part entière car il nous initie à la gastronomie sans se rendre compte en tant qu’enfants.
Cette tradition que tout ce petit monde de notre ville et sa région célèbrent pendant les jours de fête de l’aid al Adha. Je pense bien que oui, et c'est une initiation à l'Art de la gastronomie ; la joie d’aller acheter son mini tagine
Et son majmar à Souk Laghzal ou à Had Smimou ou à Had Draa tout comme à Larbaa Di daougart ou Sebt Meskala la tache n’est pas aussi facile puisque le choix est parfois difficile à faire. Selon les gouts et les préférences de chacun les menus ils doivent être différents les uns des autres car c’est un engagement que chacun des participants est tenu à respecter le jour J, en général Le deuxième jour de l’Aïd sauf dérogation .Le lieux du festin est aussi annoncé à l’avance en principe dans une maison spacieuse que tout le monde se sens à l’aise pour bien fêter ce jour dans la joie et l’allégresse. L’art de la gastronomie sa s’apprend, le fait de voir les mamans cuisiner avec grande attention on arrive à les imiter, surtout pour les enfants doués ils feront carrière dans le domaine culinaire, en considérant la maison comme école je trouve que c’est une éducation comme une autre de savoir cuisiner comme nos mères et nos grand mères Allah Irhamhoum.
Une fois l’heure sonnante du festin et que tous les participants dévoilaient le contenu de leur menu en enlevant le petit couvercle de Takdairoute qui laissait dégager de multiple odeurs par tout un mélange d’ingrédients, le salé, le sucré tout un amalgame de traditionnelle et de Chhiouates (Adrari ou Lbnat) ( lham bel berkouk)( lamrouzia) (Kabab al maghdour) ( lham bezbib oul bessla) ( tkalya) ( lham arras)( lham bechferjal)(lham batata wa ziton) (lham bejelbana belkouk c’est tout un étalage de chhiwates bladna en relief qu’il faut admirer avant de savourer tous ces gourmets étalés sur un tapis de la région de Bousbaa. bon appétit mesdames messieurs et à vos claviers pour nous décrire vos Takdairoutes et vos commentaires sur cette tradition qu’on a perdu de vue depuis des années et des années. malgré cette absence bon appétit à
(Loulad ou Labnat)
Restons dans nos traditions, mais cette fois on va s’envoler vers une autre pensée toujours présente en mémoire c’est la fameuse TAKDAIROUTE de Aid Lakbir , elle est bien mixte car garçons et filles rêvaient d’en faire à leurs gouts.
Est-ce que on ne peut pas classer Takdairoute comme culture culinaire à part entière car il nous initie à la gastronomie sans se rendre compte en tant qu’enfants.
Cette tradition que tout ce petit monde de notre ville et sa région célèbrent pendant les jours de fête de l’aid al Adha. Je pense bien que oui, et c'est une initiation à l'Art de la gastronomie ; la joie d’aller acheter son mini tagine
Et son majmar à Souk Laghzal ou à Had Smimou ou à Had Draa tout comme à Larbaa Di daougart ou Sebt Meskala la tache n’est pas aussi facile puisque le choix est parfois difficile à faire. Selon les gouts et les préférences de chacun les menus ils doivent être différents les uns des autres car c’est un engagement que chacun des participants est tenu à respecter le jour J, en général Le deuxième jour de l’Aïd sauf dérogation .Le lieux du festin est aussi annoncé à l’avance en principe dans une maison spacieuse que tout le monde se sens à l’aise pour bien fêter ce jour dans la joie et l’allégresse. L’art de la gastronomie sa s’apprend, le fait de voir les mamans cuisiner avec grande attention on arrive à les imiter, surtout pour les enfants doués ils feront carrière dans le domaine culinaire, en considérant la maison comme école je trouve que c’est une éducation comme une autre de savoir cuisiner comme nos mères et nos grand mères Allah Irhamhoum.
Une fois l’heure sonnante du festin et que tous les participants dévoilaient le contenu de leur menu en enlevant le petit couvercle de Takdairoute qui laissait dégager de multiple odeurs par tout un mélange d’ingrédients, le salé, le sucré tout un amalgame de traditionnelle et de Chhiouates (Adrari ou Lbnat) ( lham bel berkouk)( lamrouzia) (Kabab al maghdour) ( lham bezbib oul bessla) ( tkalya) ( lham arras)( lham bechferjal)(lham batata wa ziton) (lham bejelbana belkouk c’est tout un étalage de chhiwates bladna en relief qu’il faut admirer avant de savourer tous ces gourmets étalés sur un tapis de la région de Bousbaa. bon appétit mesdames messieurs et à vos claviers pour nous décrire vos Takdairoutes et vos commentaires sur cette tradition qu’on a perdu de vue depuis des années et des années. malgré cette absence bon appétit à
(Loulad ou Labnat)
Arfa Arfa ! Mbarka ! Mimouna
Arfa Arfa ! Mbarka ! Mimouna
Après l’épisode d’Arbana dont les actrices étaient des petites fillettes, en voici un autre épisode d’une autre aventure à vous racontez et qui a marqué nos mémoires d’enfants Mogadoriens, en tant que tradition incontournable de notre époque. Cette fois ci les acteurs sont des garçons en bas âge ; il s’agit de Arafat , rituel de l’Aid El Kébir organisé la veille du sacrifice du mouton. Une autre tradition bien de chez nous qui passe à l’oubliette qu’on accomplissait en ce grand jour d’Arafat. Dès l’approche du jour J, des petits groupes de garçons se forment dans les quartiers de l’ex Mogador pour la préparation de cette journée faste pour nous petits. Tout d’abord on doit faire un petit tour à Rahba pour en acheter quelques kilos d’orge, puis on passe du coté de Souk Laghzal pour acheter du Henné et du sel en granulé. Le chef du petit groupe qui se composait de trois à cinq garçons, s’occupe de procurer un couffin, une fois dans la maison de l’un d’entre nous, on mélange dans le couffin : orge, henné et sel et voila le tour est joué, la préparation magique est fin prête pour l’emploi. Notre fameuse tournée commence alors par la visite des maisons les plus connus dans nos ruelles : voisins, proches et amis en respectant bien sur notre zone pour ne pas avoir de problèmes avec les autres équipes. Comme les petites fillettes on frappait les portes en chantant un autre rythme qui disait :
ARFA ARFA MBARKA MIMOUNA
SAMHOU ACH GALT HDIYA MOULAT ADDAR
AATOUNA ARFA OU NAATIKOUM ARFA
HAD ADDAR DAR ALLAH
OULFOUKRA AABID ALLAH
IHAMMARHA YA RABBI BJJAHAK YA RASSOUL ALLAH
SIFTOUNA YA DAR ALKHEIR BINA NAMCHIW
ALLAH IKHALLI LIKOUM MA AAZ AALIKOUM
Alors sur ce chant nous recueillons des offrandes, notamment du sucre, de l’argent et parfois soit des petits gâteaux ou des fruits secs et en retour on offrait une poignée de notre mélange magique pour le faire avaler au mouton le matin de l’Aid Al Adha dit Aid Lakbir tout en lui faisant boire beaucoup d’eau afin de faciliter l’opération du sacrifice. Une fois notre mission terminée on se partage le butin de notre tournée pour que chacun rapporte sa part en toute fierté à ses parents en guise de participation à cet événement mémorable qui est Aid Al Adha.
Je m’excuse de ne pouvoir pas incorporer un reportage photographique
Car à cette époque je ne disposais pas d’appareil photo
Seul feu Si Ali Lafram le photographe en disposait
D’un appareil de l’antiquité qui fonctionnait à l’eau.
Après l’épisode d’Arbana dont les actrices étaient des petites fillettes, en voici un autre épisode d’une autre aventure à vous racontez et qui a marqué nos mémoires d’enfants Mogadoriens, en tant que tradition incontournable de notre époque. Cette fois ci les acteurs sont des garçons en bas âge ; il s’agit de Arafat , rituel de l’Aid El Kébir organisé la veille du sacrifice du mouton. Une autre tradition bien de chez nous qui passe à l’oubliette qu’on accomplissait en ce grand jour d’Arafat. Dès l’approche du jour J, des petits groupes de garçons se forment dans les quartiers de l’ex Mogador pour la préparation de cette journée faste pour nous petits. Tout d’abord on doit faire un petit tour à Rahba pour en acheter quelques kilos d’orge, puis on passe du coté de Souk Laghzal pour acheter du Henné et du sel en granulé. Le chef du petit groupe qui se composait de trois à cinq garçons, s’occupe de procurer un couffin, une fois dans la maison de l’un d’entre nous, on mélange dans le couffin : orge, henné et sel et voila le tour est joué, la préparation magique est fin prête pour l’emploi. Notre fameuse tournée commence alors par la visite des maisons les plus connus dans nos ruelles : voisins, proches et amis en respectant bien sur notre zone pour ne pas avoir de problèmes avec les autres équipes. Comme les petites fillettes on frappait les portes en chantant un autre rythme qui disait :
ARFA ARFA MBARKA MIMOUNA
SAMHOU ACH GALT HDIYA MOULAT ADDAR
AATOUNA ARFA OU NAATIKOUM ARFA
HAD ADDAR DAR ALLAH
OULFOUKRA AABID ALLAH
IHAMMARHA YA RABBI BJJAHAK YA RASSOUL ALLAH
SIFTOUNA YA DAR ALKHEIR BINA NAMCHIW
ALLAH IKHALLI LIKOUM MA AAZ AALIKOUM
Alors sur ce chant nous recueillons des offrandes, notamment du sucre, de l’argent et parfois soit des petits gâteaux ou des fruits secs et en retour on offrait une poignée de notre mélange magique pour le faire avaler au mouton le matin de l’Aid Al Adha dit Aid Lakbir tout en lui faisant boire beaucoup d’eau afin de faciliter l’opération du sacrifice. Une fois notre mission terminée on se partage le butin de notre tournée pour que chacun rapporte sa part en toute fierté à ses parents en guise de participation à cet événement mémorable qui est Aid Al Adha.
Je m’excuse de ne pouvoir pas incorporer un reportage photographique
Car à cette époque je ne disposais pas d’appareil photo
Seul feu Si Ali Lafram le photographe en disposait
D’un appareil de l’antiquité qui fonctionnait à l’eau.
Arbana en photo أربنا بآلصور
En tant que grand père et pour que nos traditions ne se dissipent dans l’usure du temps, j’ai insisté à faire revivre cette tradition qui commence à devenir rare à notre époque et aussi pour éduquer nos enfants à suivre leurs ancêtres en faisant un grand plaisir aux enfants. Je pense qu’il faut revenir un peu en arrière et faire revivre les générations futurs un bonheur aussi doux et merveilleux que cette innocence qui jaillit de ces petits visages autour d’une table de fête «d’Arbana »
je vous laisse avec ce petit reportage photographique
de la dite "Arbana"
je vous laisse avec ce petit reportage photographique
de la dite "Arbana"
_________________
Nos traditions se font de plus en plus rares
Arbana أربنا
Parmi les traditions qui se font de plus en plus rares en notre Mogador, c’est « Arbana » cette petite fête qu’on organisait pour les petits enfants à qui la poussée des dents commence à se faire sentir. la tradition veut à ce que des petites fillettes transportant le petit sur le dos en faisant une tournée dans la rue chez les voisins afin de récolter des offrandes chez des maisons visitées en frappant sur la porte tout en chantant
أربنا يا ربان
أشيخ بلا سنان
أ عويد فوق أعويد
آلله يعطيك ؤليد
بطاطا فوق بطاطا
ألله يعطيك بنية خياطة
Ceci dit les femmes des foyers donnaient aux petites fillettes leurs offrandes qui se composaient de sucre, d’œufs, de féculents (po chiche, maïs, fèves, blé concassé et lentilles) et argent parfois. Une fois la tournée terminée avec un couffin bien remplie d’offrandes, la maman du bébé prépare tous ces ingrédients dans une grande marmite et une fois bien cuits en on place ce gourmet dans des plats bien décorés en ajoutant des bombons et tout genre de confisserie tout en réservant toujours le plus grand aux petits des écoles coraniques pour s’offrir une grande « Fatiha » de la bouche des innocents.
Pour les petits invités à la maison, c’est un autre scénario d’abord en dépose le petit en question sur une table bien arrangée et décorée et on verse sur sa tête un peu du continu du gourmet tout en mettent une bague d’argent dans la bouche du petit entre les deux gencives et on fait un petit qui a les plus belles dents pour couper un œuf cuit au dessus de la tête du bébé.
C’était la un petit aperçu de cette petite fête d’Arbana comme je l’avais vécu à Mogador, il se peut que d’autres amis ont vécu pareils ou avec quelques petites différences.
A vos claviers les amis pour nous décrire un peu plus sur les traditions de Mogador
Mogador-Taghart-Essaouira _ آلصويرة. ثاغارت. موكادور :: Historique آلتاريخ :: Essaouira-scala آلصويرة آلصقالة :: Les Habitants de la Ville سكان آلمدينة
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