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أهواك ! مدينتي أهواك يا مدينتي دون غيرك لأني رئيت آلنوربين ظهرانك أهواك حتى لا أهوى سواك ليرفرف ألقلب والفؤاد لك أنا منك مهما أبعدوني عنك وسيضل ألحنين يشدني إليك لن يرتاح البال حتى أزورك ولن تنام عيني حتى أتفقدك لقد قالوا عنك مدينة ألرياح وأجمعوا لك وإليك كل آلسواح بأنكي قبلتهم وراحتهم فقصدوك كثيرا منهم عمروك وأسكنوك وآخرين تملكوا واستثمروا بك فما مكانتي بين هؤلاء وهؤلاء فلا حول ولا قوة لي إلا صبري لا حيلة لي ألا دمعتي وحزني عليك
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Les Gnaouas de Mogador et les Maallems d'Essouira
Mogador-Taghart-Essaouira _ آلصويرة. ثاغارت. موكادور :: Historique آلتاريخ :: Essaouira-scala آلصويرة آلصقالة :: nouvelles de la Ville أخبار آلمدينة
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Panorama des Maallems Gnaouis
Panorama des Maallems Gnaouis
ibrahim Aujourd'hui à 23:35
Dans ce Panorama une pleiade de Maallems
Souiris avec un difilé des participants
et des marionettes géantes à la
Kasbah à coté du café de France
_________________
Avec Mes Amitiés
Ibrahim
Lila gnaouia à Essouira
ibrahim Hier à 22:39
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
ibrahim Aujourd'hui à 23:35
Dans ce Panorama une pleiade de Maallems
Souiris avec un difilé des participants
et des marionettes géantes à la
Kasbah à coté du café de France
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
Lila gnaouia à Essouira
ibrahim Hier à 22:39
Les secrets d’une « lila gnaouia » à Essaouira
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C’est-à-dire à ces esprits qui, selon la croyance populaire, hantent certains corps. Et c’est pour se désenvoûter que certaines personnes organisent des « lilas gnaouia ». Ces nuits durant lesquelles les Gnaoua communiquent avec les djinns. Voici la « lila » du week end dernier.
Il est minuit passé. Nous sommes à Zaouia de Sidi Bilal. Le lieu même qui a abrité les premiers gnaouis. Dans le patio, avec son « guenbri » le maâlem augmente la cadence, ses accompagnateurs le suivent. L’heure est à l’invocation du « Ghmami » (le ténébreux). « C’est un djinn malfaisant », explique un habitué. Dans l’assistance, quelques silhouettes commencent à bouger. Une femme avance chancelante. Elle avance, les mains levées au ciel. Arrivée devant le maâlem, elle se prosterne, se lève aussitôt et commence à danser en dodelinant de la tête. Le rythme monte crescendo. La danseuse suit. Deux hommes la rejoignent. Ils se prosternent aussi devant les gnaouis, avant de commencer leur danse. Les trois danseurs ont le regard absent et les pas de plus en plus lourds. Infatigables, ils suivront le rythme jusqu’au bout. Jusqu’à la transe. « Un délicieux moment d’absence », c’est ainsi que nous explique sa transe l’un des deux hommes. La femme, elle, dit ne pas pouvoir en parler. Elle se considère « memlouka » (habitée par un djinn ». Pour elle, danser à chaque fois qu’elle peut sur les rythmes gnaouis est une thérapie.
Ce n’est là que le bout d’une « lila » de celles organisées en marge du festival Gnaoua. Mais la « mkadma » (responsable de la zaouia) en a vu d’autres. Des « lilas » qui commencent à 9 heures du soir et qui ne se terminent que le lendemain à midi. Des « lilas » où elle a vu s’évanouir à force de « jedba » (forte transe) dans « rahba » (cours) bien des femmes. Même certaines qui disaient ne pas croire aux djinns. Mais pour qu’une « lila » soit aussi forte, il y a tout un rituel à respecter, soutient la « mkadma », avant de nous dévoiler ses secrets.
Qu’elle soit organisée à la zaouia où chez un particulier qui le demande, une « lila » commence d’abord par « laàda ». Il s’agit du traditionnel tour qu’effectuent les Gnaouis en jouant des tambours pour annoncer la « lila ». C’est une sorte d’invitation lancée à l’occasion aux voisins. Peu de temps après, le rituel se poursuit avec « lefraja ». Il s’agit d’un spectacle de bienvenue durant lequel celui ou celle qui organise la « nuit ganouie » reçoit ses convives. Il est ponctué par des danses collectives et individuelles pour exprimer la joie des retrouvailles. Suit, juste après un petit moment de repos, la phase réservée au « coyou ». « C’est là une phase de mise en ambiance durant laquelle on boit du thé, on mange des gâteux », explique le chercheur Abdelkrim El Asri qui travaille depuis longtemps sur les Gnaoua. A ce moment-là, la « mkadma » procède à « tebssasse » des lieux en versant un peu de lait dans chaque coin du lieu abritant la « lila ». Elle en asperge également les instruments des Gnaoui et en donne à boire à qui le voudrait. « Tebssasse est perçu comme étant un moyen de se protéger contre les esprits malfaisants », explique le chercheur. Une séance de « noukcha » qui se traduit par une danse collective prolonge la phase de mise en ambiance. C’est aussi l’occasion pour les Ganouis présents de montrer leurs talents et la maîtrise de leurs instruments. Eux aussi n’entament la lila qu’en se protégeant par des appels à la bénédiction de Dieu, de son prophète et de Sidna Bilal. Muézin du prophète qui était un ancien esclave et qui s’est converti à l’islam, pour la mémoire duquel il consacre des chants dits « Boulblali ».
C’est après le dîner, généralement à minuit passé, quand la « mkadma » arrive avec son « hmel », récipient qui contient notamment des tissus de sept couleurs différentes, des dates, du lait et de l’encens, les choses sérieuses commencent. Désormais, c’est l’heure où l’assistance n’a plus le doit ni de fumer, ni de boire de l’eau, ni même de parler. L’atmosphère change. A travers leur musique et leurs chants, les Gnaoua commencent à appeler les djinns. D’ailleurs les Gnaoua précisent qu’ils ne chantent pas. Chacun d’eux ne fait qu’appeler (ndeh) les esprits où frapper à leur porter (douk). Pour chaque djinn sa couleur et son appel nominatif. C’est ce que nous explique M’barka (hfida) gardienne de la zaouia de Sidi Bilal. Lalla Le blanc pour les djinns dits « chourfa » (bienfaisants) comme Aïcha, le jaune pour Lalla Mira, le vert pour Moulay Abdelkader qui est considéré aussi parmi les Chourfas, le rouge pour Sidi Hammou, le marron pour Lalla malika.
Ces invocations et ses couleurs se succèdent au rythme ganoui le long de la nuit. A chaque fois qu’un « melk » (djinn) est appelé par son nom, son « memlouk » accourt vers « rahba » (la cour) pour danser le plus souvent jusqu’à l’évanouissement. Mais, celui qui est considéré comme le plus terrible de tous, est Sidi Mimoune avec sa couleur préférée : le noir. C’est à cette étape que la bête du sacrifice offerte par celui ou celle qui organise la « lila » est égorgée. Les chants et la musique deviennent encore plus endiablés, la couleur noire se mêle à celle du sang. C’est à ce moment-là que la transe dépasse toute limite. Des femmes non seulement s’évanouissent, mais gisant par terre, elles commencent à parler par la voix du djinn qui les hante. Du moins, c’est ce que rapportent les habitués des lilas en répétant à chaque fois « teslime ». Une autre manière de se protéger des mauvais esprits.
La maison des Gnaoua
Sise au cœur de la médina d’Essaouira, zaouia de Sidna Blal n’est pas un marabout où est enterré un quelconque saint. Elle porte ce nom en référence à Sidna Bilal. Cet ancien esclave noir converti à l’islam qui est devenu le muézin du prophète. Il est vénéré au Maroc comme dans toute l’Afrique par les musulmans noirs. Il est aussi la référence des Gnaoua qui le célèbrent dans leurs chansons en lui réservant tout un registre dit « Loublali ». D’après des recherches effectuées par Abdelkrim El Asri qui s’intéresse depuis longtemps aux Gnaoua, c’est dans la zaouia de Sidi Blal qui surplombe la plage que se réunissaient d’anciens esclaves qui travaillaient au port d’Essaouira. Ce sont les ancêtres des Gnaouis qui ont été amenés d’Afrique par le fondateur de la ville, le sultan alaouite Sidi Mohamed Ben Abdellah. Au fil du temps, la zaouia est devenue leur lieu de rencontre, leur lieu de prière, de chants et donc de vie. C’est là le berceau du mouvement gnaoui marqué depuis toujours par les rythmes venus des lointaines contrées de l’Afrique noire.
Le chercheur refuse que l’on parle d’une confrérie en ce qui concerne les Gnaoua. Ces derniers n’ont en effet ni mouride, ni tarika, ni dikr, di wadifa, comme il s’en trouve dans les confréries soufies. Ce qu’il craint par-dessus tout, c’est que ce patrimoine disparaisse à jamais. «Que garde-t-on aujourd’hui de maâlem Boubker ?», s’interroge-t-il, avant de lancer : « Absolument rien ! ». D’où son appel à la préservation de la mémoire des Gnaoua.
Abdelkrim El Asri est le conservateur de l’association Dar Gnaoui. Il se bat ux côtés du président de cette association, Abderrahman Naciri, pour que la zaouia devienne un centre de référence pour la culture gnaouie.
Naciri est natif d’Essaouira. L’histoire de sa belle-famille est liée à la zaouia de Sidi Blal puisque sa belle-mère en était l’une des premières « mkadma ». C’est lui qui a redonné vie à ce haut lieu de tagnaouite qui allait tomber en ruine et dans l’oubli.
Aujourd’hui, grâce au travail effectué par l’association Dar Gnaoui, la zaouia est construite en dur, propre et bien aménagée. En ne voyant rien arriver de l’aide qui lui a été promise par l’association 1200 ans de Fès, le président compte poursuivre les aménagements qu’il a déjà entamés. Son objectif : doter la zaouia d’un musée réservé aux instruments des Gnaoua de tout le pays. Il veut aussi créer une médiathèque pour préserver le patrimoine gnaoui. Lequel se trouve, selon Naciri, en voie d’extinction.
Mercredi, 08 Juillet 2009
Auteur: Hchicha
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C’est-à-dire à ces esprits qui, selon la croyance populaire, hantent certains corps. Et c’est pour se désenvoûter que certaines personnes organisent des « lilas gnaouia ». Ces nuits durant lesquelles les Gnaoua communiquent avec les djinns. Voici la « lila » du week end dernier.
Il est minuit passé. Nous sommes à Zaouia de Sidi Bilal. Le lieu même qui a abrité les premiers gnaouis. Dans le patio, avec son « guenbri » le maâlem augmente la cadence, ses accompagnateurs le suivent. L’heure est à l’invocation du « Ghmami » (le ténébreux). « C’est un djinn malfaisant », explique un habitué. Dans l’assistance, quelques silhouettes commencent à bouger. Une femme avance chancelante. Elle avance, les mains levées au ciel. Arrivée devant le maâlem, elle se prosterne, se lève aussitôt et commence à danser en dodelinant de la tête. Le rythme monte crescendo. La danseuse suit. Deux hommes la rejoignent. Ils se prosternent aussi devant les gnaouis, avant de commencer leur danse. Les trois danseurs ont le regard absent et les pas de plus en plus lourds. Infatigables, ils suivront le rythme jusqu’au bout. Jusqu’à la transe. « Un délicieux moment d’absence », c’est ainsi que nous explique sa transe l’un des deux hommes. La femme, elle, dit ne pas pouvoir en parler. Elle se considère « memlouka » (habitée par un djinn ». Pour elle, danser à chaque fois qu’elle peut sur les rythmes gnaouis est une thérapie.
Ce n’est là que le bout d’une « lila » de celles organisées en marge du festival Gnaoua. Mais la « mkadma » (responsable de la zaouia) en a vu d’autres. Des « lilas » qui commencent à 9 heures du soir et qui ne se terminent que le lendemain à midi. Des « lilas » où elle a vu s’évanouir à force de « jedba » (forte transe) dans « rahba » (cours) bien des femmes. Même certaines qui disaient ne pas croire aux djinns. Mais pour qu’une « lila » soit aussi forte, il y a tout un rituel à respecter, soutient la « mkadma », avant de nous dévoiler ses secrets.
Qu’elle soit organisée à la zaouia où chez un particulier qui le demande, une « lila » commence d’abord par « laàda ». Il s’agit du traditionnel tour qu’effectuent les Gnaouis en jouant des tambours pour annoncer la « lila ». C’est une sorte d’invitation lancée à l’occasion aux voisins. Peu de temps après, le rituel se poursuit avec « lefraja ». Il s’agit d’un spectacle de bienvenue durant lequel celui ou celle qui organise la « nuit ganouie » reçoit ses convives. Il est ponctué par des danses collectives et individuelles pour exprimer la joie des retrouvailles. Suit, juste après un petit moment de repos, la phase réservée au « coyou ». « C’est là une phase de mise en ambiance durant laquelle on boit du thé, on mange des gâteux », explique le chercheur Abdelkrim El Asri qui travaille depuis longtemps sur les Gnaoua. A ce moment-là, la « mkadma » procède à « tebssasse » des lieux en versant un peu de lait dans chaque coin du lieu abritant la « lila ». Elle en asperge également les instruments des Gnaoui et en donne à boire à qui le voudrait. « Tebssasse est perçu comme étant un moyen de se protéger contre les esprits malfaisants », explique le chercheur. Une séance de « noukcha » qui se traduit par une danse collective prolonge la phase de mise en ambiance. C’est aussi l’occasion pour les Ganouis présents de montrer leurs talents et la maîtrise de leurs instruments. Eux aussi n’entament la lila qu’en se protégeant par des appels à la bénédiction de Dieu, de son prophète et de Sidna Bilal. Muézin du prophète qui était un ancien esclave et qui s’est converti à l’islam, pour la mémoire duquel il consacre des chants dits « Boulblali ».
C’est après le dîner, généralement à minuit passé, quand la « mkadma » arrive avec son « hmel », récipient qui contient notamment des tissus de sept couleurs différentes, des dates, du lait et de l’encens, les choses sérieuses commencent. Désormais, c’est l’heure où l’assistance n’a plus le doit ni de fumer, ni de boire de l’eau, ni même de parler. L’atmosphère change. A travers leur musique et leurs chants, les Gnaoua commencent à appeler les djinns. D’ailleurs les Gnaoua précisent qu’ils ne chantent pas. Chacun d’eux ne fait qu’appeler (ndeh) les esprits où frapper à leur porter (douk). Pour chaque djinn sa couleur et son appel nominatif. C’est ce que nous explique M’barka (hfida) gardienne de la zaouia de Sidi Bilal. Lalla Le blanc pour les djinns dits « chourfa » (bienfaisants) comme Aïcha, le jaune pour Lalla Mira, le vert pour Moulay Abdelkader qui est considéré aussi parmi les Chourfas, le rouge pour Sidi Hammou, le marron pour Lalla malika.
Ces invocations et ses couleurs se succèdent au rythme ganoui le long de la nuit. A chaque fois qu’un « melk » (djinn) est appelé par son nom, son « memlouk » accourt vers « rahba » (la cour) pour danser le plus souvent jusqu’à l’évanouissement. Mais, celui qui est considéré comme le plus terrible de tous, est Sidi Mimoune avec sa couleur préférée : le noir. C’est à cette étape que la bête du sacrifice offerte par celui ou celle qui organise la « lila » est égorgée. Les chants et la musique deviennent encore plus endiablés, la couleur noire se mêle à celle du sang. C’est à ce moment-là que la transe dépasse toute limite. Des femmes non seulement s’évanouissent, mais gisant par terre, elles commencent à parler par la voix du djinn qui les hante. Du moins, c’est ce que rapportent les habitués des lilas en répétant à chaque fois « teslime ». Une autre manière de se protéger des mauvais esprits.
La maison des Gnaoua
Sise au cœur de la médina d’Essaouira, zaouia de Sidna Blal n’est pas un marabout où est enterré un quelconque saint. Elle porte ce nom en référence à Sidna Bilal. Cet ancien esclave noir converti à l’islam qui est devenu le muézin du prophète. Il est vénéré au Maroc comme dans toute l’Afrique par les musulmans noirs. Il est aussi la référence des Gnaoua qui le célèbrent dans leurs chansons en lui réservant tout un registre dit « Loublali ». D’après des recherches effectuées par Abdelkrim El Asri qui s’intéresse depuis longtemps aux Gnaoua, c’est dans la zaouia de Sidi Blal qui surplombe la plage que se réunissaient d’anciens esclaves qui travaillaient au port d’Essaouira. Ce sont les ancêtres des Gnaouis qui ont été amenés d’Afrique par le fondateur de la ville, le sultan alaouite Sidi Mohamed Ben Abdellah. Au fil du temps, la zaouia est devenue leur lieu de rencontre, leur lieu de prière, de chants et donc de vie. C’est là le berceau du mouvement gnaoui marqué depuis toujours par les rythmes venus des lointaines contrées de l’Afrique noire.
Le chercheur refuse que l’on parle d’une confrérie en ce qui concerne les Gnaoua. Ces derniers n’ont en effet ni mouride, ni tarika, ni dikr, di wadifa, comme il s’en trouve dans les confréries soufies. Ce qu’il craint par-dessus tout, c’est que ce patrimoine disparaisse à jamais. «Que garde-t-on aujourd’hui de maâlem Boubker ?», s’interroge-t-il, avant de lancer : « Absolument rien ! ». D’où son appel à la préservation de la mémoire des Gnaoua.
Abdelkrim El Asri est le conservateur de l’association Dar Gnaoui. Il se bat ux côtés du président de cette association, Abderrahman Naciri, pour que la zaouia devienne un centre de référence pour la culture gnaouie.
Naciri est natif d’Essaouira. L’histoire de sa belle-famille est liée à la zaouia de Sidi Blal puisque sa belle-mère en était l’une des premières « mkadma ». C’est lui qui a redonné vie à ce haut lieu de tagnaouite qui allait tomber en ruine et dans l’oubli.
Aujourd’hui, grâce au travail effectué par l’association Dar Gnaoui, la zaouia est construite en dur, propre et bien aménagée. En ne voyant rien arriver de l’aide qui lui a été promise par l’association 1200 ans de Fès, le président compte poursuivre les aménagements qu’il a déjà entamés. Son objectif : doter la zaouia d’un musée réservé aux instruments des Gnaoua de tout le pays. Il veut aussi créer une médiathèque pour préserver le patrimoine gnaoui. Lequel se trouve, selon Naciri, en voie d’extinction.
Mercredi, 08 Juillet 2009
Auteur: Hchicha
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
Le Rite des Gnaouas
ibrahim Aujourd'hui à 14:55
LES gnaoua ET LE RITE DE POSSESSION
On Appelle Gnaoua , Les Musiciens Issus de diverses salles populations d'Afrique noire. A Essaouira, les noirs de la ville et de la Région Sont Issus de Plusieurs régions:
Au 16ème ERP, Siècle Sultans Saâdyines Ont amene des esclaves du Soudan (dont les descendants Ont Retrouvé Dans la région des berbérophones Haha au sud d'Essaouira).
Vers 1764, pour construire la Ville, le Roi Sidi Mohamed Ben Abdellah Amène de Marrakech maçons des Noirs, et une partie de la garde noire Qui Avait Été dispersée Dans Différentes villes ports et après la mort du Sultan Moulay Ismaïl.
Au 18ème Siècle, l'activité de la ville bat son plein, Essaouira est « Le Port de Tombouctou (Mali) » et des esclaves y arrivent avec les caravanes.
Une dernière source de la population noire d'Essaouira un été au moment du Protectorat, l'Armée française, avec ses tirailleurs Sénégalais .
Parmi les musiciens Gnaoua, à distinguer Peut:
1. Les Gnaoua traditionnels , Et Leurs instruments sont:
Le guenbri : Un luth tambour à trois cordes et à registre bas.
Les crotales : Krakeb.
Les Tambours : Ganga.
Et dont l'activité Comporté Les tournées aumônières (Krima), les spectacles de rue (Halqa) et l'animation des rites de possession (Lila ou Derdba).
2. Les Gnaoua Génération de la Nouvelle Qui Ont Introduit le guenbri and their Dans le répertoire folk Et qui participent à des festivals et manifestations culturelles et autres Maroc et à l'étranger.
Les Gnaoua Ont acquis d'Essaouira Qui Une réputation est allée au-delà des frontières du Maroc L'activité DE CERTAINS jeunes Gnaoua d'Essaouira Comporté Toujours les tournées aumônières et l'animation musicale des rites de possession mais ne s'y limite plus.
LILA: POSSESSION DE RITE :
On Appelle LILA Chez les Gnaoua , Une cérémonie nocturne animée par le mâalam (Maître) du Guenbri et les joueurs de crotales , Cérémonie au cours de Laquelle CERTAINS participants en état de transe Sont censes être habités par des Entités surnaturelles.
Par cette cérémonie Doit être definie, La Comme l'ONU rite de possession dont l'origine se Trouve Essentiellement fr Afrique Noire . Ce rite Présente des analogies avec des cérémonies QUI N'ONT Rien à voir avec les exorcismes Vasant à expulser des être surnaturels malfaisants Qui tourmentent Leurs Victimes. Dans les rites de possession, au contraire, la « possession » est souhaitée. Les Entités surnaturelles Sont invitées à se Manifester fr adeptes rituellement Possédant Leurs.
Les phases essentielles de cette cérémonie rituelle sont: Le Sacrifice , le repas cérémoniel , Le cortège , La partie profane des Kouyou et La partie sacrée des danses de possession .
LES ACCESSOIRES RITUELS
Pour Célébrer la Lila , Sur le plateau de l'ONU utiliser en vannerie (Tbika) Qui septembre Comporté boîtes contenant les encens correspondant aux mlouk , Des tuniques et des voiles de couleurs (Hmal), Un plateau de métal comportant un récipient rempli de lait et Entouré de dattes, un autre plateau de métal supportant un brasero et les poignards Qu'on utilisera pour le sacrifice pour que Ainsi Danses CERTAINES de possession, des bougies, des bâtons et des aspergoirs contenant de la fleur d'oranger et de l'Eau de rose.
LE SACRIFICE
La Lilaest précédée obligatoirement d'un sacrifice animalier. Avant de proceder au sacrifice, les accessoires rituels Sont encensés par le sacrificateur. Habillé de rouge, il ablutions aux procédé et aux fumigations de l'animal sacrificiel dont il tranche ensuite la veine jugulaire. A l'aide du poignard, il marque les objets du rite ainsi q les quatre angles de la cour intérieure correspondant Aux Quatre Points Cardinaux.
LE CORTEGE
Le soir vers 22h, ils sortent du domicile en cortège (âADA) Et se dirigeant vers la Place du Quartier en chantant, avec tambours t crotales. Puis, toujours en chantant, ils retournent au lieu ou va se dérouler la cérémonie ou Dans la cour intérieure, ils exécutent quelques danses acrobatiques. Ils déposent ensuite Les Tambours Qu'ils n'utiliseront plus. La Lila va alors commencer.
LA PARTIE PROFANE DE LA NUIT
Dans la phase préliminaire et profane des Kouyou , Les Gnaoua, CES « Enfants des Bambara »« Oulad Bambara » évoquent d'abord, par des chants, des Ancêtres Leurs. Le rythme ici, est seulement Souligné par le guenbri Et le battement des mains, tour de rôle CEPENDANT Qu'à Chaque joueur de crotales exécuté Une Dans acrobatique. Les chants Caractéristiques de cette séquence sont: Kankani Boulila -- Le Maître de la Nuit -- Barma Soutanbi , Sourayé , Chalabati...
On passe ensuite à la séquence called NOUGCHA ou le son des crotales va se faire entendre en meme temps que le guenbri pour Accompagner les devises de: Lalla Fatima , TANGLAMI , SABAKRO , KHALI M'BARA Mesquin , ZID AL MAMMIFERE...
Les joueurs de crotales exécutent maintenant des danses en forme de quadrilles, ou par paires, en mimant des combats et en exhibant Leurs qualités de danseurs.
N'y IL a pas de fumigations au cours de cette phase et, par conséquent, pas de transes. Cette phase de transition s'achève vers minuit. C'est l'heure d'un arrêt Qui sera bientôt suivi de la partie sacrée au cours de Laquelle auront lieu les transes et les possessions rituelles.
La Sacrée PARTIE
Sur disposer Devant le Maalam Les Boîtes des encens, les tuniques et les voiles cérémoniels Ainsi Qu'un brasero pour les fumigations.
Les couleurs des tuniques, des voiles et des encens correspondant aux Sept cohortes des saints et des mlouk Qui seront invoqués.
On sacralise par des fumigations L'Espace réservé aux danses rituelles et les instruments du rituel: le guenbri, le Hmal, les crotales.
Puis sur le He invokes Seigneur Dieu (Rabbi Moulay). C'est Louverture place de la Sacrée (Ftouh arrahba) Et de la liturgie de la possession. Peut invoquer maintenant sur les saints et les mlouk fr encens brûlant LEURS, Puis en chantant Leurs devises.
Le fait respirer l'encens aux adeptes Qui entrent en transe. Puis sont ils revêtus des tuniques et des Voiles dont les couleurs un correspondant de l'Entité Qui est censée se Manifester à ce moment-là.
Chaque adepte en qui monte la transe se dirige vers d'Abord Le Maalam et SE Prosterne devant lui en croisant les bras. Il signifiait par cette attitude SA «Soumission» (taslim) Aux mlouks.
On lui fait alors respirer l'encens Qui correspond à l'Entité invoquée à ce moment-là. Puis il commence la danse rituelle: (jdib) Un terme emprunté au vocabulaire du soufisme ou il designated un attrait (jadba) Vers « Le Haut » .
L'ORDRE Liturgique (TREQ)
Verser Introduire la partie du rituel, le He invokes Allah (Rabbi Moulay) Et prophète fils. On brûle de benjoin blanc. Puis sur Inviter les saints et les mlouks À se Manifester avec Leurs cohortes, Toujours dans le même ordre rituel (treq) . Chaque cohorte (mhala) Encens Un particulier Comporté, Une couleur spécifique Et plusieurs devises chantées et jouées sur un rythme spécifique également.
* Moulay Abdelkader JILALI ET LES mystiques errants
On commencera par la cohorte de Moulay Abdelkader Jilali , Le saint soufi. Sa couleur est le blanc. Pour l'invoquer, sur brûle du benjoin blanc et sur les danseurs asperge avec de l'eau de fleur d'oranger. Puis chante sur les legs du saint sur la protection dont implorer la.
Celui Qui incarne Bouderbala distribue à l'aide du Pain de Sucre préparé avec des graines d'anis et de morceaux de sucre. Il reçoit en échange Quelque menue monnaie.
He invokes privée sur d'autres mystiques errants (Les Bouhala).
* SIDI MIMOUN ET SA Cohorte
Les Entités invoquées privée SONT DES mlouk de la famille de Mimoun le ténébreux (Laghmami) .
Il est aussi le portier (Bouab) Des Celui Qui ouvre aux mlouk la, Gnaoua Porte du Rituel. La couleur de cette cohorte est le noir. Pour invoquer. sur brûle du benjoin noir.
* LES MLOUKS DE LA MER
D'inviter les marins privée esprits (bahryine) Dont la couleur est le bleu de la mer. Le benjoin est Utilisé Le Blanc. CERTAINS possédés rituels exécutent alors Une danse avec un bol d'Eau qui acquiert Ainsi des vertus thérapeutiques.
* LES ROUGES MLOUKS
Viennent ensuite les mlouks des Abattoirs Lors du sacrifice, Leur couleur et Celle de Leur benjoin est le rouge. Un adepte vêtu de rouge exécuter la danse de Sidi Koumi Avec les poignards .
* Chorfas ET LES AUTRES SAINTS
Plus viennent les saints Chorfas dont la couleur est le blanc pour Lesquels sur Aloès du Bois Brûlé d'(oud qmari al) Ainsi que du benjoin blanc. Sur privée He invokes Moulay Brahim , Les saints du sud marocain que les Gnaoua vénèrent, visitent en pèlerinage, et dont la couleur et Celle de Leur benjoin est le noir. Cette partie de la cérémonie Nécessite un plateau de farine d'orge grillée (zamita) Sans sel (le sel Eloigne les mlouks). Il Est Posé au milieu de l'espace sacré. Les adeptes tournent autour en dansant. CERTAINS d'entre eux rampent Comme Un serpent pour manger la farine. D'autres, Munis d'un bâton, miment la démarche du Chasseur. Au cours d'Une Autre Danse, un adepte a les Pieds Liés par un voile blanc. L'assistance Doit Le EN OFFRANT délivrer des pièces de monnaie aux Gnaoua.
* LES SAINTES ET LES MLOUKS FEMININS
On termine en général par les Saintes et les mlouks aux couleurs variées: jaune , Rouge , violette et Noir . Le Brûle noir benjoin Le Blanc,, la gomme arabique, la résine de lentisque (Mastika) Le salaban et Le Bois d'Aloès .
Le He invokes Lalla Mira Qui aime qui aime les parfums et les sucreries, sa couleur est le jaune. Les femmes Présentes aspergent les participants avec de l'eau de Cologne et de l'Eau de rose (MA Ward). Puis sur He invokes Lalla Malika , Lalla Myriem La berbère , Lalla Rkia L'extatique (majdouba), Lalla Haoua (Eve).
On éteint tout pour invoquer Lalla Aicha , Qui n'aime pas la lumière, ne sorte que la nuit et dont la couleur est le noir. Les enfants et les adolescents éloignés sont.
On Appelle Gnaoua , Les Musiciens Issus de diverses salles populations d'Afrique noire. A Essaouira, les noirs de la ville et de la Région Sont Issus de Plusieurs régions:
Au 16ème ERP, Siècle Sultans Saâdyines Ont amene des esclaves du Soudan (dont les descendants Ont Retrouvé Dans la région des berbérophones Haha au sud d'Essaouira).
Vers 1764, pour construire la Ville, le Roi Sidi Mohamed Ben Abdellah Amène de Marrakech maçons des Noirs, et une partie de la garde noire Qui Avait Été dispersée Dans Différentes villes ports et après la mort du Sultan Moulay Ismaïl.
Au 18ème Siècle, l'activité de la ville bat son plein, Essaouira est « Le Port de Tombouctou (Mali) » et des esclaves y arrivent avec les caravanes.
Une dernière source de la population noire d'Essaouira un été au moment du Protectorat, l'Armée française, avec ses tirailleurs Sénégalais .
Parmi les musiciens Gnaoua, à distinguer Peut:
1. Les Gnaoua traditionnels , Et Leurs instruments sont:
Le guenbri : Un luth tambour à trois cordes et à registre bas.
Les crotales : Krakeb.
Les Tambours : Ganga.
Et dont l'activité Comporté Les tournées aumônières (Krima), les spectacles de rue (Halqa) et l'animation des rites de possession (Lila ou Derdba).
2. Les Gnaoua Génération de la Nouvelle Qui Ont Introduit le guenbri and their Dans le répertoire folk Et qui participent à des festivals et manifestations culturelles et autres Maroc et à l'étranger.
Les Gnaoua Ont acquis d'Essaouira Qui Une réputation est allée au-delà des frontières du Maroc L'activité DE CERTAINS jeunes Gnaoua d'Essaouira Comporté Toujours les tournées aumônières et l'animation musicale des rites de possession mais ne s'y limite plus.
LILA: POSSESSION DE RITE :
On Appelle LILA Chez les Gnaoua , Une cérémonie nocturne animée par le mâalam (Maître) du Guenbri et les joueurs de crotales , Cérémonie au cours de Laquelle CERTAINS participants en état de transe Sont censes être habités par des Entités surnaturelles.
Par cette cérémonie Doit être definie, La Comme l'ONU rite de possession dont l'origine se Trouve Essentiellement fr Afrique Noire . Ce rite Présente des analogies avec des cérémonies QUI N'ONT Rien à voir avec les exorcismes Vasant à expulser des être surnaturels malfaisants Qui tourmentent Leurs Victimes. Dans les rites de possession, au contraire, la « possession » est souhaitée. Les Entités surnaturelles Sont invitées à se Manifester fr adeptes rituellement Possédant Leurs.
Les phases essentielles de cette cérémonie rituelle sont: Le Sacrifice , le repas cérémoniel , Le cortège , La partie profane des Kouyou et La partie sacrée des danses de possession .
LES ACCESSOIRES RITUELS
Pour Célébrer la Lila , Sur le plateau de l'ONU utiliser en vannerie (Tbika) Qui septembre Comporté boîtes contenant les encens correspondant aux mlouk , Des tuniques et des voiles de couleurs (Hmal), Un plateau de métal comportant un récipient rempli de lait et Entouré de dattes, un autre plateau de métal supportant un brasero et les poignards Qu'on utilisera pour le sacrifice pour que Ainsi Danses CERTAINES de possession, des bougies, des bâtons et des aspergoirs contenant de la fleur d'oranger et de l'Eau de rose.
LE SACRIFICE
La Lilaest précédée obligatoirement d'un sacrifice animalier. Avant de proceder au sacrifice, les accessoires rituels Sont encensés par le sacrificateur. Habillé de rouge, il ablutions aux procédé et aux fumigations de l'animal sacrificiel dont il tranche ensuite la veine jugulaire. A l'aide du poignard, il marque les objets du rite ainsi q les quatre angles de la cour intérieure correspondant Aux Quatre Points Cardinaux.
LE CORTEGE
Le soir vers 22h, ils sortent du domicile en cortège (âADA) Et se dirigeant vers la Place du Quartier en chantant, avec tambours t crotales. Puis, toujours en chantant, ils retournent au lieu ou va se dérouler la cérémonie ou Dans la cour intérieure, ils exécutent quelques danses acrobatiques. Ils déposent ensuite Les Tambours Qu'ils n'utiliseront plus. La Lila va alors commencer.
LA PARTIE PROFANE DE LA NUIT
Dans la phase préliminaire et profane des Kouyou , Les Gnaoua, CES « Enfants des Bambara »« Oulad Bambara » évoquent d'abord, par des chants, des Ancêtres Leurs. Le rythme ici, est seulement Souligné par le guenbri Et le battement des mains, tour de rôle CEPENDANT Qu'à Chaque joueur de crotales exécuté Une Dans acrobatique. Les chants Caractéristiques de cette séquence sont: Kankani Boulila -- Le Maître de la Nuit -- Barma Soutanbi , Sourayé , Chalabati...
On passe ensuite à la séquence called NOUGCHA ou le son des crotales va se faire entendre en meme temps que le guenbri pour Accompagner les devises de: Lalla Fatima , TANGLAMI , SABAKRO , KHALI M'BARA Mesquin , ZID AL MAMMIFERE...
Les joueurs de crotales exécutent maintenant des danses en forme de quadrilles, ou par paires, en mimant des combats et en exhibant Leurs qualités de danseurs.
N'y IL a pas de fumigations au cours de cette phase et, par conséquent, pas de transes. Cette phase de transition s'achève vers minuit. C'est l'heure d'un arrêt Qui sera bientôt suivi de la partie sacrée au cours de Laquelle auront lieu les transes et les possessions rituelles.
La Sacrée PARTIE
Sur disposer Devant le Maalam Les Boîtes des encens, les tuniques et les voiles cérémoniels Ainsi Qu'un brasero pour les fumigations.
Les couleurs des tuniques, des voiles et des encens correspondant aux Sept cohortes des saints et des mlouk Qui seront invoqués.
On sacralise par des fumigations L'Espace réservé aux danses rituelles et les instruments du rituel: le guenbri, le Hmal, les crotales.
Puis sur le He invokes Seigneur Dieu (Rabbi Moulay). C'est Louverture place de la Sacrée (Ftouh arrahba) Et de la liturgie de la possession. Peut invoquer maintenant sur les saints et les mlouk fr encens brûlant LEURS, Puis en chantant Leurs devises.
Le fait respirer l'encens aux adeptes Qui entrent en transe. Puis sont ils revêtus des tuniques et des Voiles dont les couleurs un correspondant de l'Entité Qui est censée se Manifester à ce moment-là.
Chaque adepte en qui monte la transe se dirige vers d'Abord Le Maalam et SE Prosterne devant lui en croisant les bras. Il signifiait par cette attitude SA «Soumission» (taslim) Aux mlouks.
On lui fait alors respirer l'encens Qui correspond à l'Entité invoquée à ce moment-là. Puis il commence la danse rituelle: (jdib) Un terme emprunté au vocabulaire du soufisme ou il designated un attrait (jadba) Vers « Le Haut » .
L'ORDRE Liturgique (TREQ)
Verser Introduire la partie du rituel, le He invokes Allah (Rabbi Moulay) Et prophète fils. On brûle de benjoin blanc. Puis sur Inviter les saints et les mlouks À se Manifester avec Leurs cohortes, Toujours dans le même ordre rituel (treq) . Chaque cohorte (mhala) Encens Un particulier Comporté, Une couleur spécifique Et plusieurs devises chantées et jouées sur un rythme spécifique également.
* Moulay Abdelkader JILALI ET LES mystiques errants
On commencera par la cohorte de Moulay Abdelkader Jilali , Le saint soufi. Sa couleur est le blanc. Pour l'invoquer, sur brûle du benjoin blanc et sur les danseurs asperge avec de l'eau de fleur d'oranger. Puis chante sur les legs du saint sur la protection dont implorer la.
Celui Qui incarne Bouderbala distribue à l'aide du Pain de Sucre préparé avec des graines d'anis et de morceaux de sucre. Il reçoit en échange Quelque menue monnaie.
He invokes privée sur d'autres mystiques errants (Les Bouhala).
* SIDI MIMOUN ET SA Cohorte
Les Entités invoquées privée SONT DES mlouk de la famille de Mimoun le ténébreux (Laghmami) .
Il est aussi le portier (Bouab) Des Celui Qui ouvre aux mlouk la, Gnaoua Porte du Rituel. La couleur de cette cohorte est le noir. Pour invoquer. sur brûle du benjoin noir.
* LES MLOUKS DE LA MER
D'inviter les marins privée esprits (bahryine) Dont la couleur est le bleu de la mer. Le benjoin est Utilisé Le Blanc. CERTAINS possédés rituels exécutent alors Une danse avec un bol d'Eau qui acquiert Ainsi des vertus thérapeutiques.
* LES ROUGES MLOUKS
Viennent ensuite les mlouks des Abattoirs Lors du sacrifice, Leur couleur et Celle de Leur benjoin est le rouge. Un adepte vêtu de rouge exécuter la danse de Sidi Koumi Avec les poignards .
* Chorfas ET LES AUTRES SAINTS
Plus viennent les saints Chorfas dont la couleur est le blanc pour Lesquels sur Aloès du Bois Brûlé d'(oud qmari al) Ainsi que du benjoin blanc. Sur privée He invokes Moulay Brahim , Les saints du sud marocain que les Gnaoua vénèrent, visitent en pèlerinage, et dont la couleur et Celle de Leur benjoin est le noir. Cette partie de la cérémonie Nécessite un plateau de farine d'orge grillée (zamita) Sans sel (le sel Eloigne les mlouks). Il Est Posé au milieu de l'espace sacré. Les adeptes tournent autour en dansant. CERTAINS d'entre eux rampent Comme Un serpent pour manger la farine. D'autres, Munis d'un bâton, miment la démarche du Chasseur. Au cours d'Une Autre Danse, un adepte a les Pieds Liés par un voile blanc. L'assistance Doit Le EN OFFRANT délivrer des pièces de monnaie aux Gnaoua.
* LES SAINTES ET LES MLOUKS FEMININS
On termine en général par les Saintes et les mlouks aux couleurs variées: jaune , Rouge , violette et Noir . Le Brûle noir benjoin Le Blanc,, la gomme arabique, la résine de lentisque (Mastika) Le salaban et Le Bois d'Aloès .
Le He invokes Lalla Mira Qui aime qui aime les parfums et les sucreries, sa couleur est le jaune. Les femmes Présentes aspergent les participants avec de l'eau de Cologne et de l'Eau de rose (MA Ward). Puis sur He invokes Lalla Malika , Lalla Myriem La berbère , Lalla Rkia L'extatique (majdouba), Lalla Haoua (Eve).
On éteint tout pour invoquer Lalla Aicha , Qui n'aime pas la lumière, ne sorte que la nuit et dont la couleur est le noir. Les enfants et les adolescents éloignés sont.
Les Gnaouas de Mogador et les Maallems d'Essouira
hamid kaabour Aujourd'hui à 9:01
Confrérie au cœur du patrimoine
vivant de la culture marocaine, les Gnaoua sont des descendants d’esclaves venus
de la terre d’Afrique, qui au fil des siècles ont initié un courant spirituel et
musical fort.
Leur art millénaire fusionne avec la mysticité de l’âme et tutoie
la particularité de l’être.
Depuis sa création, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde a
œuvré pour faire connaître et promouvoir la culture gnaouie, aussi bien au
Maroc qu’à l’étranger.
Cette mission se poursuit aujourd’hui avec la création de
l’association Yerma Gnaoua pour la promotion et la diffusion du patrimoine
gnaoui, à l’initiative de maâlems gnaouis et des fondateurs du festival Gnaoua
et Musiques du Monde.
Yerma Gnaoua, qui signifie en dialecte gnaoui « En avant les
Gnaoua », est une association qui a pour objet la sauvegarde et la valorisation
du patrimoine culturel immatériel de la confrérie gnaouie.
Elle a également pour objectif de contribuer à la pérennisation du
festival Gnaoua et Musiques du Monde et de favoriser la création musicale
gnaouie à travers l’organisation de résidences d’artistes et la mise en place de
partenariats avec des festivals ou et des artistes étrangers.
L’art vivant et millénaire des Gnaoua est un trésor du patrimoine
marocain ; œuvrer en faveur de sa préservation est une mission que
l’Association Yerma Gnaoua prend à cœur.
Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde s’attache quant à lui à
mettre ce patrimoine en avant à travers un événement musical qui fait l’objet
d’un intérêt de plus en plus important aussi bien de la part du public que des
médias et des professionnels marocains et internationaux.
Association Yerma Gnaoua et le Festival Gnaoua œuvreront main
dans la main pour entretenir la flamme de la culture gnaouie vivante, dynamique
et engagée dans le dialogue authentique des cultures et des idées.
Re: Les Gnaouas de Mogador et les Maallems d'Essouira
hamid kaabour le Dim 27 Déc - 7:05
Lamaalam:Mokhtar Guinea
Maâlem Mokhtar Guinea, frère de Mahmoud et fils du grand maâlem
Boubker, figure emblématique de la musique gnaouie, est un des grands musiciens
Gnaoua.
Son père et sa mère lui ont transmis cette sensibilité de la
tagnaouite, qu’ils avaient reçu de Ba Massoud, grand père maternel de
Mokhtar.
Fier de ses origines et conscient de l’héritage qu’il a à porter,
il a crée son groupe il y a quelques années et se produit dans le monde
entier.
Chrif Régragui
ibrahim le Dim 27 Déc - 0:27
Cherif Regragui
L'engouement de Chérif Regragui pour les gnaoua naquit pendant l'enfance où il assistait aux lilas des anciens esclaves du domaine familial. Au contact assidu des maâlems Ahmed, Boubker et Hajjoub qu'il accompagne aux qraqebs (crotales en métal) se forge sa véritable vocation. Sacré maâlem à 18 ans, sa curiosité l'amène à vivre une expérience théâtrale avec Tayeb Saddiki en 1971. Après avoir été l'âme fervente et la cheville ouvrière du groupe Tagada jusqu'en 1980, il retourne aux sources " tagnaouite ", auxquelles il consacre aujourd'hui l'essentiel de son temps et pour lesquelles il a créé l'association "Sidna Bilal".
Omar Hayat
ibrahim le Dim 27 Déc - 0:24
Omar Hayat -
Initié à la musique gnaouie par Mahmoud Guinea, il crée son propre groupe en 91. Il figure parmi la nouvelle génération de maâlems qui perpétuent la tradition mais qui se projettent particulièrement dans l'art de la scène. Omar Hayat possède un style qui lui est très propre, souvent influencé par diverses tendances artistiques et en particulier le reggae. Omar Hayat a très vite réussi à devenir un maître de la scène et à créer un réel échange avec le public.
Abdeslam Alikane
ibrahim le Dim 27 Déc - 0:17
Abdeslam Alikane est l’un des fondateurs du Festival d’Essaouira, il en assure la direction artistique et programme les maâlems des différentes régions du Maroc. Né en 1958 à Essaouira, Abdeslam Alikane est d’origine berbère (de la région d’Agadir). Il commence à jouer des crotales à 9 ans. Les descendants d’esclaves travaillant dans la maison familiale lui enseignent la musique gnaouie.
Il se spécialise dans le style “marsaoui” et devient une figure incontournable d’Essaouira, très apprécié lors des rituels de transe, ou lilas. Abdeslam Alikane se fait remarquer par une singulière maîtrise de la pratique thérapeutique. Il est aujourd’hui l’un des grands messagers de l’art Gnaoua à travers le monde, aux côtés de son groupe Tyour Gnaoua. Il a participé à plusieurs festivals internationaux et a joué notamment avec Peter Gabriel et Ray Lema, avec lequel il enregistre en 2000 un album intitulé “Safi”…
Mahmoud Guinea
ibrahim le Dim 27 Déc - 0:12
Né en 1951 à Essaouira et commençant a joué dés 12 ans, Mahmoud Guinea est l’un des grandes icône de gnawa au Maroc, en plus de tamâamit il est fabricant de gembri et de tambours. Il est membre d’une famille gnaouia dont le père est Boubker Guinea fils d’un esclave malien vendue au Sahara, d’où Mahmoud et son père ont hérité l’art gnaoui. On acceptant la fusion du musique gnawa, dans le but de délimité les frontières de cette musique, il est devenue un des mâalems gnaouis les plus connue dans le monde. Il a joué avec plusieurs artistes internatinals : Carlos Santana, en 1992, Adam Rudolph, Will Calhoun, Issaka Sow et tant d’autres au festival d’Essaouira et a autre festivale dans autres pays comme : Espagne, France, Italie, Japon, Canada, Autriche, Norvège, Belgique, Pays-Bas…
Re: Les Gnaouas de Mogador et les Maallems d'Essouira
hamid kaabour le Jeu 24 Déc - 9:35
Maâlem Allal Soudani
Malgré les réticences de son père qui finira par l’initier à la tagnaouite tant le jeune Soudani avait ça dans le sang, Allal sera proclamé maâlem à l’âge de 18 ans. Descendant d’une lignée de Gnaoua, d’abord par ses grands-parents, M’Barkou et Barkatou, arrivés du lointain Soudan, au terme d’un douloureux périple, comme esclaves, à Essaouira, nantis des rites et canons de " tagnaouite ", Allal Soudani suivra finalement les enseignements rigoureux et méthodiques de son père qui le mèneront à fréquenter d’autres écoles, comme celles de Boubker Guinea, d’Ahmed Al Haddad et de Belkheir. Réputé pour être nostalgique de la pure tradition, sa pratique a fait de Soudani une école de référence au Maroc.
Re: Les Gnaouas de Mogador et les Maallems d'Essouira
hamid kaabour le Jeu 24 Déc - 9:29
Mr David :
c est une vidéo de très bonne choix du star Mahmoud , c est le seuil d une fusion gnaoui avec l'art populaire africain...c' est agréable à voir ...
Re: Les Gnaouas de Mogador et les Maallems d'Essouira
hamid kaabour le Mer 23 Déc - 15:08
Maalam Chrif Balghiti:
Né à Essaouira ,cet ancien maalam âgé de plus 60ans est considéré comme l ' un des initiateurs des lills et des moussemes dans la pure tradition souiris .élève de Maalam Boubker Guinia ,le le père de mahmoud ,le maalam Belghiti est un adepte de la pure tradition gnaoui ,comme peut l'être l' autre Souiri,Alla Soudani
Re: Les Gnaouas de Mogador et les Maallems d'Essouira
Bouhadana David le Mer 23 Déc - 10:55
Re: Les Gnaouas de Mogador et les Maallems d'Essouira
Bouhadana David le Mer 23 Déc - 10:39
Re: Les Gnaouas de Mogador et les Maallems d'Essouira
hamid kaabour le Mar 22 Déc - 9:03
Maalam Adil aamimi :
C e jeune gnaoui ,a été épaule par tous les grands maalam d 'Essaouira qui ont cru en son talent .Arrivé 1er au festival du 8eme édition ,Adil Aamimi mérite donc de monter sur scène et de fidéliser un public au même titre que ces maitre à jouer .une opportunité pour ce musicien comme pour le public d' Essaouira de voir naitre une nouvelle génération ,tournée elle aussi vers un avenir musical ambitieux.
les maalames gnaouis d Essaouira
hamid kaabour le Dim 20 Déc - 8:46INé en1965 à Essaouira ,abdesslame aaligane est d' origine berbère ,il commence à jouer des crotales à 9 ans .Les descendants d' esclaves travaillent dans dans la maison familiale lui enseignent la musique gnaouie .Il se spécialise dans le style "Marssaoui" et devient une figure incontournable d Essaouira ,très apprécié lors des rituelles de transe ,ou lilas Abdeslame fait remarquer par une singulière maitrise de la pratique thérapeutique .Il est aujourd'hui l ' un des grands messages de l' art gnaoui .Il a participé à plusieurs festivals internationaux et a joué avec Péter Gabriel et Ray Lema ,avec lequel il a enregistrer en 2000 un albume Intitulé " SAFI " ...il l' un des fondateurs du festival d 'Essaouira et en assure la direction artistique ,avec Karim Ziad et Loy .https://www.youtube.com/watch?v=_GIMBkH1vmI
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