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أهواك ! مدينتي أهواك يا مدينتي دون غيرك لأني رئيت آلنوربين ظهرانك أهواك حتى لا أهوى سواك ليرفرف ألقلب والفؤاد لك أنا منك مهما أبعدوني عنك وسيضل ألحنين يشدني إليك لن يرتاح البال حتى أزورك ولن تنام عيني حتى أتفقدك لقد قالوا عنك مدينة ألرياح وأجمعوا لك وإليك كل آلسواح بأنكي قبلتهم وراحتهم فقصدوك كثيرا منهم عمروك وأسكنوك وآخرين تملكوا واستثمروا بك فما مكانتي بين هؤلاء وهؤلاء فلا حول ولا قوة لي إلا صبري لا حيلة لي ألا دمعتي وحزني عليك
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Le Coran/القرآن الكريم
Le Daour des Régragas printemps 2010
Mogador-Taghart-Essaouira _ آلصويرة. ثاغارت. موكادور :: Historique آلتاريخ :: Essaouira-scala آلصويرة آلصقالة :: les nouvelles de Chiadma أخبار آلشياظمة
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Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
à Akermoud comme ailleurs la tradition est réspectée
ibrahim Aujourd'hui à 0:31
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
DAOUR DES REGRAGAS DANS LES ANNEES 40
my khaliss le Ven 9 Avr - 23:30
PHOTOS DE L'ARRIVEE DES REGRAGAS A ESSAOUIRA DANS LES ANNEES 40
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Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
Bouhadana David le Mar 6 Avr - 21:02
Don royal à la Zaouia des Regraga à Essaouirra
Le don royal profite également aux personnes souffrant d'insuffisance rénale et à l'association DARN
Une commission royale a procédé, récemment, à la remise d'un don royal à la Zaouia des Regraga à Essaouira, à l'occasion du moussem des Chorfa des Regraga.
Le don royal profite également aux personnes souffrant d'insuffisance rénale et à l'association "Darna" pour la protection des enfants abandonnés.
A cette occasion, il a été aussi procédé à la distribution de paires de lunettes en faveur d'élèves malvoyants, de chaises roulantes à des personnes handicapées et d'effets vestimentaires aux élèves orphelins.
La cérémonie de remise du don royal s'est déroulée dans un climat de ferveur et de piété, marqué par la lecture de versets du Saint Coran et par des prières pour le repos des regrettés souverains feu SM Mohammed V et feu SM Hassan II.
Des prières ont été également élevées, implorant Le Tout-Puissant de préserver SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, et de combler le Souverain en les personnes de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre famille royale.
La cérémonie de remise du don royal s'est déroulée en présence du gouverneur de la province d'Essaouira, M. Nabil Kharroubi, du président du conseil provincial des oulémas, des élus et d'autres personnalités.
essai historique de la cofrérie regraguiya
abdelka le Mar 6 Avr - 20:48
Essai historique de la confrérie des Regraga
Au Maroc, l'histoire des Regraga serait étroitement liée à l'islamisation de notre pays. Des traces de leur présence jonchent, en effet, l'aire historique de toutes les dynasties qui ont régné sur Almaghrib Alaqsa.
Des hadiths (voir Jellab), des hagiographies (voir les Ifriquia) évoquent leur visite au Prophète Sidna Mohamed, avec des précisions sur leur nombre (sept), des anecdotes sur leur périple (voir maladie de Yebqa, l'un des 7 marabouts - messagers et ce qui s'ensuit dans les Ifriquia). Sur l'origine de leur nom, relire la scène de Lalla Fatima Ezzahra (toujours dans les Ifriquiq). Des écrits évoquent leur rencontre avec le Prophète lui-même, avant la mort du Messager vers 632.
Les Regraga, descendants de chrétiens "haouariyine" (voir Namir et Lapassade), comme ils y croient eux-mêmes, auraient dépêché une délégation pour prêter allégeance à Sidna Mohamed, avant la conquête de l'Ifriquia (Afrique du Nord) par Okba Ibn Nafiâ, vers 670. Et bien évidemment, avant Moussa Ibn Nouçair qui avait poussé sa conquête jusqu'au Sahara atlantique vers 710.
On croit savoir, également (voir Jellab) qu'ils ont combattu les hérétiques Berghouata au 8è siècle (vers 750). La tradition orale du pays Hmar (province de Safi) garde,
effectivement, des réminiscences du ribate de Sidi Chiker (marabout et commune rurale près de Chémaiya). Ce ribate leur servait de poste militaire et de lieu d'apprentissage des préceptes de l'Islam et de la propagation de la nouvelle foi mahométane (voir Namir).
On a écrit aussi que les Idrissides se seraient appuyés sur leur aide notamment pour imposer leur pouvoir sur une partie de la côte atlantique, quoique cette période soit empreinte de légendes. Les Regraga les auraient soutenus, en leur qualité de descendants du Prophète, aux 8è et 9è siècles.
Le long des 10è et 11è siècles, périodes d'affrontements entre Fatimides à l'Est (Lybie, Egypte) et Omeyades au Nord (Andalousie). Les Regraga se seraient alignés sur les positions politiques des Sanhaja. Selon leurs Ifriquia, les Regraga se répartissent en deux grands groupes les Sanhaja et les Béni dghough.
Aux 11è et 12è S, les Almoravides qui régnaient sur le pays auraient sollicité leur soutien (voir Ibn Ezzayate rapporté par Chadli). Depuis toujours les Regraga eux-mêmes s'appelèrent des mourabitoune. Leurs descendants continuent à utiliser l'expression "jdadna Almourabitine" : nos ancêtres les Almoravides, voir Saâdi).
Les tribus qui formaient, et forment toujours l'ossature de "la fédération des Regraga", vivent en bas des deux versants de Jbal lahdid, à Akermoud, au Nord d'Essaouira. Du côté du versant Est de cette "montagne sacrée" se trouve une commune rurale appelée Oulad M'rabète (les fils des Almoravide).
Aux 12è et 13è S, les Almohades (voir Ibn Ezzayate et Ibn Kounfoud) comptaient sur leur loyauté pour s'assurer le contrôle de la plaine côtière entre Sous et Abda.
Au 14è S, les Regraga vont soutenir les Mérinides, à leur tour. Certains ont cru lire en filigranne, des informations sur les Regraga dans l'histoire des Berbères d'Ibn Khaldoun, rédigée à cette époque (1375).
Au 15è S c'est la période d'Aljazouli qui, chassé par les Mérinides, c'était réfugié à Afourhal dans le pays Chiadma. Des informations relatives aux Regraga figurent aussi dans la biographie de ce cheikh mystique. Par le passé, les Regraga ne se séparaient jamais de Dalil Alkhaitate (petit manuel contenant la doctrine d'Aljazouli).
Mais ils sont persécutés au cours 16è S par les Ouatassides à cause, notamment, de leur soutien aux Mérinides. Mohamed Ben Hassan Alouazzan, dit Léon l'Africain, en parle dans sa fameuse description de l'Afrique (16è S). Car, il aurait séjourné chez eux. Au 16è S toujours, les Saâdiens s'emparèrent des pouvoirs à l'aide des forces maraboutiques des zaouiya, y compris celle des Regraga, qui a demeuré, pendant toute cette période, maîtresse des lieux : les Haha (ce nom désignait sur d'anciennes cartes géographiques toute l'actuelle province d'Essaouira).
Depuis le 17è S à nos jours, sous les Alaouites, les Regraga ont toujours défendu la légitimité du pouvoir central, sans pour autant soutenir tous les gouvernants. Ils auraient eu des démêlés avec Moulay Slimane. Ce dernier aurait instauré le culte des "Sabaâtou Rijal" (les sept saints de Marrakech) pour les discréditer.
Au 19è S, à partir de Jbal Lahdid : cette "montagne magique, ce rempart naturel qui sont les seuls à connaître et qui les rendaient invincibles", les Regraga lançaient des razzias contre l'occupation portugaise de la région.
De nos jours (21è S.), chaque année, le palais Royal leur consacre un don en espèces, témoignage de leur fidélité à la Dynastie Alaouite.
A Namir
abdelka
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
Bouhadana David le Dim 4 Avr - 13:49
Merci a Mr Mana
pour les photos des regragas
reportage extra
david
: Le Daour des Régragas printemps 2010
Bouhadana David le Dim 4 Avr - 13:44
Arrivée des Regraga à Essaouira
Arrivée des Regraga à Essaouira
Le jeudi 1 avril 2010
Reportage photographique d'Abdelkader Mana
Avertissement: les photos ont bien été prises hier, jour d'arrivée des Regraga à Essaouira et non pas à la date érronnée inscrite en jaune en bas des images, du fait que l'horloge et le calendrier de l'appareil n'ont pas été configurés à temps avant la prise des photos : ces images dates en réalité du jeudi 1 avril 2010. Mais vous me direz : quelle importance, puisque le rituel des Regraga se déroule de la même manière depuis toujours!...
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La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 10:17
photo 10
Je termine ce petit reportage photographique
par les alentours de la Zaouia avec cette prise
pour vous dire que l'acceuil est toujours chaleureux
à suivre
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:54
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:49
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:44
photo 7
la descente devant la Zaouia des régragas
pour un observateur la tenue du Moqaddem laisse à disirer par rapport à ses ancètres
yahasra
la descente devant la Zaouia des régragas
pour un observateur la tenue du Moqaddem laisse à disirer par rapport à ses ancètres
yahasra
Dernière édition par ibrahim le Lun 5 Avr - 22:54, édité 1 fois
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:33
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:29
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:25
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:21
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:17
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:13
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
Hifad le Dim 4 Avr - 9:01
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Dernière édition par Hifad le Dim 4 Avr - 9:51, édité 5 fois
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Amazighement,Mohammed Hifad
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Sam 3 Avr - 17:26
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 22:50
Merci Rachid
Merci Tilila
Merci meetone même si tu es présent..
...A Essaouira ,on voit pour vous et pour tous les souiris loin du bled ....
Le Daour des Régragas printemps 2010
tilila le Jeu 1 Avr - 22:26
Si Hamid
Quelle bonne idée de nous inviter à ce moussem via ces superbes photos, bravo d'y avoir pensé et merci au nom de tous ceux qui n'ont pas pu y assister.
Amicalement
Tilila
merci hamid pour ces magnifiques photos et pour l'effort que vous faites pour les souiris.c'est une joie de vivre cet ambiance chaleureuse du moussem a travers ces superbes photos comme si on y était .
khadija_hamdi le Jeu 1 Avr - 21:59
[bbbbbbbquote="hamid kaabour"][/quote]b
khadija_hamdi
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 19:33
belles photos..
Rachid le Jeu 1 Avr - 17:35
jolies photos si Hamid..
Je suis trés content de voir ces belles photos de Regraguas..., ça fait longtemps que j'ai pas assisté à ce parcours de Régragua... Merci.
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:54
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:46
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:16
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:07
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:05
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:54
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:17
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
La rentrée des régragas à Essouira
ibrahim le Dim 4 Avr - 9:13
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
Hifad le Dim 4 Avr - 9:01
Je dédie ce modeste poème à la grande et respectueuse confrérie des
Regraga et je revendique , haut et fort , son amazighité.Cordialement ,
Mohammed Hifad.
makkide yiwine ?
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh,
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte tagrramte n\'touderte nagh ?
la ilaha illa llah, mohmmade rasoulo llah .
touf izgarne, touf oulli.
touf igrane ka wamane.
touf tafsoute , touf ajddig.
touf tifawine ou zale.
touf lbizane , touf iguenwane.
touf agdid ifoulkine, dili wamane.
touf targua wamane gh awilane.
touf ljente gh igui wakale.
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte
tagrramte n\'touderte nagh ?
la ilaha , illa llah
rbbi our igui bla yane.
our icherk awal ns d\'yane.
la ilahi, bla nta.
mra doume dounite ikoulou willite zranine !
manza tayri nagh , ar isoufou zounde ayyour ?
manza azerf ns,manza wourgh ns, manza tazra ns ?
manza tatsa ns,manza afoulki ns ?
manza tiddi ns,manza touderte ns ?
manza azzar ns, manza tawenza ns ?
manza timghriwine ns, manza tismounine ns ?
manza tiyte ns, manza ourti ns , manza ijddiguene ns ?
iffough lamane touderte , izri ou zemze.
our oufane astide rarne , izri ou zemze.
our oufane a tjji,izri ou zemze.
our oufane isafarne,izri ou zemze.
our oufane imassene,izri ou zemze.
our illi oumsafade bla allane , gh gare azmze.
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte
tagrramte n\'touderte nagh ?
a tislite iy ngbiwne , a tislite ou nzar!
a tafsoute iy ngbiwne , a tafsoute
n\'oule!
a tafsoute iy ngbiwne, a tafsoute iy dammene !
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte
tagrramte n\'touderte nagh ?
sliyide a yatbir oumlile , wakha ichqqa oumsafade!
sliyide a yatbire oumlile , zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'tayri , zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'krade
ibridne,zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte , mou ouchenyale
oumlile,zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'bab iguenwane, zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte , ousigh takourayte inou, zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'krate tizwa, zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'krate tifawine , zounde willi srinine.
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte
tagrramte n\'touderte nagh ?
zayde ane moune ,ane noute
s\'tkourayte , zounde amzwarou.
zaide ane moune , a noute akale
s\'tkourayte , ad baqqine krade ighboula.
zayde ane moune, ane noute ile
s\'tkourayte , ad rzemne krade ibridne.
zayde ane moune ,ane noute imtti
stkourayte , zounde wissine.
zayde ane moune,ane noute
s\'tkourayte, nghli s\'iguenwane , zounde wiskrade.
zayde ane moune ,ane namze
takourayte , adare nagh wiskrade..
zayde ane moune ,ane namze
takourayte ,isoure flas oule nagh.
zayde ane moune , ane namze
takourayte , tsour flas touderte nagh.
zaydeane moune , ane namze
takourayte , ghide wala
ghine, tga tasmerte nagh .
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh,
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte tagrramte n\'touderte nagh ?
Mohammed
Hifad.
Qui t\'a fait venir ?
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Il n\'y a de Dieu qu\'Allah ,Mohammad messager d\'Allah.
Elle est mieux que les vaches,mieux que les brebis et les chèvres,
Mieux que les champs irrigués,
Mieux que le printemps , mieux que les fleurs,
Mieux que les lumières du jour,
Mieux que les aigles ,mieux que les cieux,
Mieux que le bel oiseau près de l\'eau,
Mieux que le canal d\'eau en été,
Mieux que le paradis terrestre !
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Il n\'y a de Dieu qu\'Allah
Dieu n\'est qu\'Un.
Il ne partage Sa Parole avec personne.
Il n\'y a de Dieu que Lui.
Si la vie durait pour tous ceux qui l\'ont vue !
Où est notre amour qui brille comme la lune ?
Où est son argent,son or et sa frange ?
Où est son rire,où est sa beauté ?
Où est sa bonne taille,où est sa vie ?
Où sont ses cheveux , où est sa frange ?
Où sont ses fêtes,où sont ses compagnes ?
Où est sa chanson,où est son jardin,où sont ses fleurs ?
Le vie n\'est pas fiable,il est trop tard !
Ils ne peuvent la faire revenir, c\'est trop tard!
Ils ne peuvent la guérir,c\'est trop tard!
Ils n\'ont trouvé de remèdes , c\'est trop tard!
Ils n\'ont trouvé de matériel ,c\'est trop tard!
Il n\'y a d\'adieu sans larmes , au mauvais moment!
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Ô fiancée des invités,ô fiancée de la pluie!
Ô printemps des invités,ô printemps du cœur !
Ô printemps des invités,ô printemps du sang!
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Passes m\'accompagner ,pigeon blanc ,même si les adieux sont difficiles!
passes m\'accompagner,pigeon blanc,comme les anciens.
Passes m\'accompagner ,caravane de l\'amour,comme les anciens.
Passes m\'accompagner , caravane aux trois chemins,comme les anciens.
Passes m\'accompagner , caravane au drapeau blanc,comme les anciens
Passes m\'accompagner , caravane du Maître des cieux, comme les anciens.
Passes m\'accompagner caravane, j\'ai pris mon baton, comme les anciens.
passes m\'accompagner , caravane des trois abeilles,comme les anciens.
passes m\'accompagner,caravane aux trois lumières,comme les anciens.
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Allons ensemble,frapper par notre bâton , comme le premier.
Allons ensemble ,frapper le sol par
notre bâton ,pour faire jaillir les trois sources.
Allons ensemble, frapper la mer avec
notre baton ,pour ouvrir les trois chemins.
Allons ensemble , frapper le mort
avec notre baton , comme le deuxième.
Allons ensemble,frapper du baton et
monter aux cieux , comme le troisième.
Allons ensemble ,prendre le bâton,notre troisième pied.
Allons ensemble,prendre le baton , il soutient notre coeur.
Allons ensemble,prendre le baton ,il soutient notre vie.
Allons ensemble ,prendre le baton ,
ici-bas et dans l\'au-delà,il est notre couronne.
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Mohammed Hifad.
Regraga et je revendique , haut et fort , son amazighité.Cordialement ,
Mohammed Hifad.
makkide yiwine ?
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh,
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte tagrramte n\'touderte nagh ?
la ilaha illa llah, mohmmade rasoulo llah .
touf izgarne, touf oulli.
touf igrane ka wamane.
touf tafsoute , touf ajddig.
touf tifawine ou zale.
touf lbizane , touf iguenwane.
touf agdid ifoulkine, dili wamane.
touf targua wamane gh awilane.
touf ljente gh igui wakale.
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte
tagrramte n\'touderte nagh ?
la ilaha , illa llah
rbbi our igui bla yane.
our icherk awal ns d\'yane.
la ilahi, bla nta.
mra doume dounite ikoulou willite zranine !
manza tayri nagh , ar isoufou zounde ayyour ?
manza azerf ns,manza wourgh ns, manza tazra ns ?
manza tatsa ns,manza afoulki ns ?
manza tiddi ns,manza touderte ns ?
manza azzar ns, manza tawenza ns ?
manza timghriwine ns, manza tismounine ns ?
manza tiyte ns, manza ourti ns , manza ijddiguene ns ?
iffough lamane touderte , izri ou zemze.
our oufane astide rarne , izri ou zemze.
our oufane a tjji,izri ou zemze.
our oufane isafarne,izri ou zemze.
our oufane imassene,izri ou zemze.
our illi oumsafade bla allane , gh gare azmze.
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte
tagrramte n\'touderte nagh ?
a tislite iy ngbiwne , a tislite ou nzar!
a tafsoute iy ngbiwne , a tafsoute
n\'oule!
a tafsoute iy ngbiwne, a tafsoute iy dammene !
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte
tagrramte n\'touderte nagh ?
sliyide a yatbir oumlile , wakha ichqqa oumsafade!
sliyide a yatbire oumlile , zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'tayri , zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'krade
ibridne,zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte , mou ouchenyale
oumlile,zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'bab iguenwane, zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte , ousigh takourayte inou, zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'krate tizwa, zounde willi zrinine.
sliyide a tarffakte n\'krate tifawine , zounde willi srinine.
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte
tagrramte n\'touderte nagh ?
zayde ane moune ,ane noute
s\'tkourayte , zounde amzwarou.
zaide ane moune , a noute akale
s\'tkourayte , ad baqqine krade ighboula.
zayde ane moune, ane noute ile
s\'tkourayte , ad rzemne krade ibridne.
zayde ane moune ,ane noute imtti
stkourayte , zounde wissine.
zayde ane moune,ane noute
s\'tkourayte, nghli s\'iguenwane , zounde wiskrade.
zayde ane moune ,ane namze
takourayte , adare nagh wiskrade..
zayde ane moune ,ane namze
takourayte ,isoure flas oule nagh.
zayde ane moune , ane namze
takourayte , tsour flas touderte nagh.
zaydeane moune , ane namze
takourayte , ghide wala
ghine, tga tasmerte nagh .
makkide yiwine a gare azrou s\'ou ghbalou nagh
ay ligh tmmaqqarte d\' ouzrou ismmane ou ghbalou nagh?
makkide yiwine a gare azemze s\'touderte nagh,
ay ligh tmmaqqarte d\'tkourayte tagrramte n\'touderte nagh ?
Mohammed
Hifad.
Qui t\'a fait venir ?
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Il n\'y a de Dieu qu\'Allah ,Mohammad messager d\'Allah.
Elle est mieux que les vaches,mieux que les brebis et les chèvres,
Mieux que les champs irrigués,
Mieux que le printemps , mieux que les fleurs,
Mieux que les lumières du jour,
Mieux que les aigles ,mieux que les cieux,
Mieux que le bel oiseau près de l\'eau,
Mieux que le canal d\'eau en été,
Mieux que le paradis terrestre !
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Il n\'y a de Dieu qu\'Allah
Dieu n\'est qu\'Un.
Il ne partage Sa Parole avec personne.
Il n\'y a de Dieu que Lui.
Si la vie durait pour tous ceux qui l\'ont vue !
Où est notre amour qui brille comme la lune ?
Où est son argent,son or et sa frange ?
Où est son rire,où est sa beauté ?
Où est sa bonne taille,où est sa vie ?
Où sont ses cheveux , où est sa frange ?
Où sont ses fêtes,où sont ses compagnes ?
Où est sa chanson,où est son jardin,où sont ses fleurs ?
Le vie n\'est pas fiable,il est trop tard !
Ils ne peuvent la faire revenir, c\'est trop tard!
Ils ne peuvent la guérir,c\'est trop tard!
Ils n\'ont trouvé de remèdes , c\'est trop tard!
Ils n\'ont trouvé de matériel ,c\'est trop tard!
Il n\'y a d\'adieu sans larmes , au mauvais moment!
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Ô fiancée des invités,ô fiancée de la pluie!
Ô printemps des invités,ô printemps du cœur !
Ô printemps des invités,ô printemps du sang!
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Passes m\'accompagner ,pigeon blanc ,même si les adieux sont difficiles!
passes m\'accompagner,pigeon blanc,comme les anciens.
Passes m\'accompagner ,caravane de l\'amour,comme les anciens.
Passes m\'accompagner , caravane aux trois chemins,comme les anciens.
Passes m\'accompagner , caravane au drapeau blanc,comme les anciens
Passes m\'accompagner , caravane du Maître des cieux, comme les anciens.
Passes m\'accompagner caravane, j\'ai pris mon baton, comme les anciens.
passes m\'accompagner , caravane des trois abeilles,comme les anciens.
passes m\'accompagner,caravane aux trois lumières,comme les anciens.
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Allons ensemble,frapper par notre bâton , comme le premier.
Allons ensemble ,frapper le sol par
notre bâton ,pour faire jaillir les trois sources.
Allons ensemble, frapper la mer avec
notre baton ,pour ouvrir les trois chemins.
Allons ensemble , frapper le mort
avec notre baton , comme le deuxième.
Allons ensemble,frapper du baton et
monter aux cieux , comme le troisième.
Allons ensemble ,prendre le bâton,notre troisième pied.
Allons ensemble,prendre le baton , il soutient notre coeur.
Allons ensemble,prendre le baton ,il soutient notre vie.
Allons ensemble ,prendre le baton ,
ici-bas et dans l\'au-delà,il est notre couronne.
Qui t\'a fait venir ,mauvaise pierre, dans notre source,
Pour que tu rencontres la dure pierre de notre source ?
Qui t\'a fait venir , mauvaise destinée,dans notre vie,
Pour que tu rencontres le baton sacré de notre vie ?
Mohammed Hifad.
[/center]
Dernière édition par Hifad le Dim 4 Avr - 9:51, édité 5 fois
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Amazighement,Mohammed Hifad
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Sam 3 Avr - 17:26
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 22:50
Merci Rachid
Merci Tilila
Merci meetone même si tu es présent..
...A Essaouira ,on voit pour vous et pour tous les souiris loin du bled ....
Le Daour des Régragas printemps 2010
tilila le Jeu 1 Avr - 22:26
Si Hamid
Quelle bonne idée de nous inviter à ce moussem via ces superbes photos, bravo d'y avoir pensé et merci au nom de tous ceux qui n'ont pas pu y assister.
Amicalement
Tilila
merci hamid pour ces magnifiques photos et pour l'effort que vous faites pour les souiris.c'est une joie de vivre cet ambiance chaleureuse du moussem a travers ces superbes photos comme si on y était .
khadija_hamdi le Jeu 1 Avr - 21:59
[bbbbbbbquote="hamid kaabour"][/quote]b
khadija_hamdi
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 19:33
belles photos..
Rachid le Jeu 1 Avr - 17:35
jolies photos si Hamid..
Je suis trés content de voir ces belles photos de Regraguas..., ça fait longtemps que j'ai pas assisté à ce parcours de Régragua... Merci.
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:54
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:46
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:16
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:07
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:05
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:54
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
Mabrouk le Jeu 1 Avr - 15:45
Bravo Si Hamid , notre reporter et merci pour ces belles photos
_________________
M.Mabrouk
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:43
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:35
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:28
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:18
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:05
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 14:56
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 14:45
Rentrée des Ragragas aujourd'hui Jeudi 1/4/2010...
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 14:33
Dernière édition par hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:56, édité 1 fois
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 12:19
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 10:41
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 10:12
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 9:56
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 9:17
le 20/3/2010...talmest
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 9:07
Mabrouk le Jeu 1 Avr - 15:45
Bravo Si Hamid , notre reporter et merci pour ces belles photos
_________________
M.Mabrouk
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:43
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:35
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:28
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:18
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 15:05
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 14:56
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 14:45
Rentrée des Ragragas aujourd'hui Jeudi 1/4/2010...
hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 14:33
Dernière édition par hamid kaabour le Jeu 1 Avr - 16:56, édité 1 fois
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 12:19
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 10:41
Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 10:12
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 9:56
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 9:17
le 20/3/2010...talmest
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 9:07
Le Daour des Régragas printemps 2010
Bientot le Daour des Régragas
ibrahim le Lun 1 Mar - 13:36
Rappel du premier message :
Bientot le Daour des Régragas
Rappel
Un article de Nature et Culture en Hautes-Terres.
Le printemps des Regraga
Annuellement au Maroc, est organisé vers la fin mars par la confrérie populaire des Regraga un daour annuel. Ce pèlerinage, qui se déroule sur le territoire des Chiadma, dans la province d'Essaouira, dure 44 jours et passe par 40 étapes. Une singulière manifestation populaire, religieuse, économique...
La fabuleuse tournée des Sept hommes des Regraga Selon une tradition immuable, a été lancé, comme à chaque printemps, pendant quarante-quatre jours successifs, le pèlerinage circulaire des Regraga autour des tombeaux des Sept saints.
La passionnante histoire des Regraga est entretenue par une tradition vivace qui en fait des Haouariyoun (des apôtres), adeptes de Sidna Aïssa (Jésus) par l'intermédiaire de Saint-Jean (Sidi Yahya).
Des rites et des chants observés lors de leur Moussem par Abdelkader Mana, consignés dans son célèbre ouvrage sur les Regraga rappelleraient d'ailleurs étrangement l'épisode biblique de la Table servie. Arrivés d'Andalousie selon cette légende, ces quatre ancêtres des Regraga auraient fui par voie de mer la persécution qu'ils subissaient dans leur foi monothéiste, pour accoster sur les rivages de Oued Tensift, à Kouz où ils auraient fondé un lieu de prières, appelé en berbère Timzkden n'houren (La Mosquée des apôtres).
Disciples de Jésus, professant une croyance proche de l'arianisme, les Regraga s'enorgueillissent particulièrement de leur deuxième haut-fait: leur rencontre avec le Prophète Sidna Mohamed et leur islamisation en Arabie, ce qui fait d'eux des Compagnons, premiers introducteurs de l'islam au Maroc. Une thèse mise toutefois en doute par les Ouléma de Fès du XVIIe siècle, mais vivement défendue encore par les Regraga.
Selon cette croyance: sept hommes se seraient rendus en Arabie pour rencontrer l'élu de Dieu, Sidna Mohamed dont ils attendaient la prophétie. Convertis à l'islam, ils reçoivent la bénédiction du Prophète pour propager la nouvelle religion auprès de leurs compatriotes. Mission réussie si l'on croit cette légende selon laquelle le cavalier Oqba Ibn Nafiî aurait trouvé le pays Haha islamisé à son entrée au Maroc.
En tant que moines-guerriers, adeptes de l'orthodoxie, les Regraga s'illustrent également par leur lutte contre les hérétiques Berghouata, leur introduction du rite juridique chadilite au Maroc et plus tard, leurs combats contre les occupants portugais, tandis que jusqu'à nos jours, leur baraka fécondatrice est ardemment invoquée par les tribus Haha et Chiadma.
Source leconomiste.com
_________________
Avec Mes Amitiés
Ibrahim
le20/3/2010....à talmeste...
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 8:52
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
ibrahim le Sam 20 Mar - 23:31
En hommage à Georges Lapassade, Abdélkébir Khatibi et Louis Massignon
A l’occasion du passage des pèlerins-tourneurs du printemps par Essaouira, au début du mois d’avril 2010, la ville abritera un colloque international sur les pèlerinages circulaires et/ou aux sept saints en Méditerranée et au travers le monde. En hébreu, un mot d’origine sémitique très ancienne, hag, signifie « faire un cercle, tourner, danser en rond ». Par extension, il a désigné « la fête » en référence aux trois fêtes juives : les « Semaines », les « Azymes » et les «Tentes », célébrés à Jérusalem. Le terme hébreu hag peut être rapproché de l’arabe hadj (ou hajj), dont la racine veut également dire « faire le tour », « marcher en rond ». Il est utilisé par l’Islam pour signifier la démarche autour de la ka’âba, et s’applique par extension, au pèlerinage que font aujourd’hui les musulmans à la Mecque. Dans l’antiquité romaine, le verbe peregrinare, « voyager à l’étranger » a besoin d’être complété par l’expression ad sacra , « vers les lieux sacrés » ; pour signifier : « faire pèlerinage ». Au Moyen Âge la plupart des déplacements avaient pour but un lieu saint : peregrinus désignait le voyageur et les pèlerins, et s’appliquait dès le IXème siècle au voyageur religieux se rendant vers quelque sanctuaire. On part en pèlerinage, on effectue un trajet, on marche vers un lieu saint, on en revient ressourcé, dans la conviction que la vie entière est une marche dans un pays étranger où nous sommes entrés par la naissance et que nous quittons par la mort. Nous sommes des passagers étrangers à la terre que nous parcourons avant d’arriver au ciel, notre véritable patrie. Nous sommes pour un moment en marche vers le sanctuaire final qui nous attend après la vie. Le pèlerinage en est le ressourcement, le réconfort, le rappel, il nous remet en route pour un temps avant la fin des temps. En français, les mots « pèlerin » et « pèlerinage », viennent du latin peregrinus qui nous revoie soit à per-ager, c’est-à-dire « à travers champs », soit à per-eger, c’est-à-dire « qui va par mont et par vaux ». Les Romains utilisaient le terme hospes, le citoyen auquel une convention garantissait les droits d’amitié et d’hospitalité. Le mot hôte qui vient de hospitem, désigne en même temps la personne qui la reçoit. Or il n’y a pas de pèlerinage sans hospitalité. Le pèlerinage est une démarche universelle, présente dans toutes les civilisations. L’étude comparative montre d’un siècle à l’autre, d’une aire culturelle à l’autre, sans oublier les cultes animistes et les religions agraires, que les analogies l’emportent sur les différences. Dans la geste pèlerine, les affinités de symboles et de démarches font irrésistiblement penser à celles que décrivent les récits épiques et les textes poétiques des diverses cultures du monde. Le pèlerinage fonctionne comme une manifestation matérielle d’un itinéraire spirituel. Les pèlerins entament un parcours exceptionnel, qui marque une rupture avec leur vie antérieure et l’ouverture à une nouvelle vie. Tout circuit de pèlerinage est un phénomène social total. On aimerait que les intéressés puissent avoir confirmation de leur participation ainsi que l’aspect et l’aire géographique dont traitera leur communication, pour qu’on puisse établir dès maintenant le nom des intervenants, les axes et le programme du colloque. Ce colloque aura lieu au début du mois d’avril 2010, au moment du passage du daour (pèlerinage circulaire) des Regraga par la ville d’Essaouira. Il sera l’occasion d’analyses comparatives entre les différents pèlerinages circulaires et/ou aux sept saints en Méditerranée et ailleurs à travers le monde. Pèlerinage aux Sept Dormants d’Ephèse, aux Sept Evêques de Bretagne, aux Sept Saints Regraga, aux Sabaâtou Rijal de Marrakech, circuit de la kula Trobriandaise étudié par Bronislaw Malinowski dans son célèbre ouvrage sur « les Argonautes du Pacifique occidental ». La légende des sept saints s’inscrit dans une vieille tradition méditerranéenne dont la source serait celle des Sept Dormants d’Ephèse en Turquie comme le soulignait en 1957 Louis Massignon :
« En Islam, il s’agit avant tout de « vivre » la sourate XVIII du Qora’n, qui lie les VII dormants à Elie (khadir), maître de la direction spirituelle - et la résurrection des corps dont ils sont les hérauts, avant- coureurs du Mehdi, au seuil du jugement, avec la transfiguration des âmes, dont les règles de vie érémitiques issues d’Elie sont la clé. Ce culte a donc persisté en Islam, à la fois chez les Chiites et les Sunnites mystiques. ». Dans son « Mounqîd min adhalâl » Al Ghazâlî déclarait à ce propos: « En tout temps il existe des hommes qui tendent à Dieu, et que Dieu n’en sèvrera pas le monde, car ils sont les piquets de la tente terrestre ; car c’est leur bénédiction qui attire la miséricorde divine sur les peuples de la terre. Et le Prophète l’a dit : c’est grâce à eux qu’il pleut, grâce à eux que l’on récolte, eux, les saints, dont ont été les Sept Dormants ».
En Bretagne, par où les sept saints Regraga, auraient passé à leur retour de La Mecque avant d’accoster par leur nef au port d’Agoz à l’embouchure de l’oued Tensift, Massignon notait : « En Bretagne spécialement, le nombre des Sept Dormants raviva une très ancienne dévotion celtique au septénaire, seul nombre virginal dans la décade (Pythagore), chiffre archétypique du serment. On est tenté de penser que c’est une dévotion locale aux sept d’Ephèse, qui a précédé et provoqué les cultes locaux aux VII saints en Bretagne. » A propos de ces prosélytes Regraga, hommes de Dieu, faiseurs de pluie, Jacques Berque note que dans le Sud marocain, ”les Regraga font « la soudure », si j’ose dire, entre deux cycles prophétiques : celui de Jésus et celui de Mahomet. Disciples du premier, Hawâriyyûn, ils sont comme les baptistes du second, qu’ils annoncent, et qu’ils vont trouver dès le début de sa mission. Leur personnalité oscille entre une qualification confrérique et une qualification ethnique. ». On appelle daour le pèlerinage circulaire des Regraga. Le terme « Daour » est ambivalent et à double sens: Tantôt on l’utilise pour désigner l’ensemble du pèlerinage circulaire : ça a la même connotation que l’expression française : « Faire un tour », tantôt on l’utilise pour désigner chacune des étapes à « tour de rôle ». Le Daour, rite agraire accompli en vue d’obtenir une grande abondance de produits, est aussi accompagné de vastes échanges intertribaux. La Kula qui se déroule dans le pacifique occidental est également une forme d’échange intertribal de grande envergure. Malinowski l’a étudié en particulier chez les Trobriandais. Les Regraga comme les Trobriands organisent un vaste circuit qui n’est au fond qu’un « potlatch intertribal », mi-cérémonial, mi-commercial. Ces deux institutions – le Daour et la Kula – se développent sur un fond de mythes et de rites magiques et unifient symboliquement une vaste étendue géographique. C’est le rituel magique qui rend possible la synchronisation spatio-temporelle de ces vastes échanges intertribaux, comme le note Malinowski : « La magie procure une sorte de guide tutélaire naturel en introduisant ordre et méthode dans les diverses activités. Elle contribue avec le cérémonial qui en est inséparable, à assurer le concours de tous les membres de la communauté et régler le travail d’équipe ».Le retour magique contraint l’irréversibilité du temps qui conduit à la vieillesse et à la mort. Le printemps n’est pas une saison qui va de soi, il faut le faire revenir par un rituel, si on ne veut pas que la sécheresse et la saison morte se perpétuent. Car « si les hommes meurent c’est parce qu’ils ne sont pas capables de joindre le commencement à la fin » nous dit le mythe orphique. Le temps n’est pas quelconque, il est agraire. Ce n’est pas le temps industriel quantifié par des « horloges » mais celui d’un calendrier solaire pour les Regraga, lunaire pour les Trobriandais. L’auteur qui a participé au Daour, en 1984, compare ici cette institution à la Kula étudiée par Malinowski au début du XXe siècle. Le pèlerinage circulaire ne traduit pas seulement, par sa réversibilité, une conscience collective figée mais aussi l’idée de renaissance avec l’errance printanière des âmes qui vise à hâter la croissance des plantes.
Ce colloque international se tiendra donc à Essaouira au passage des pèlerins-tourneurs du printemps par la ville au début du mois d’avril 2010. Il s’agira, selon notre ami Jean François Clément, d’en comprendre la signification et la dimension humaine universelles, en répondant à des interrogations comme celles-ci : Pour quelles raisons a-t-on imaginé de créer de tels pèlerinages plutôt que des pèlerinages à centres uniques imposant seulement un aller et un retour, le plus souvent par le même chemin ou un chemin parallèle comme c’est le cas pour le pèlerinage de Saint-Jacques ? Un pèlerinage “circulaire” est, à l’inverse, celui qui cherche à relier un grand nombre de points composant le “cercle”. S’agit-il, pour ce qui est du pèlerin, de se sacraliser le plus possible (ou de sacraliser chacun de ces points) ? S’agit-il seulement de créer un espace social, un territoire ? De quelle nature est ce territoire par rapport à un terrain seulement profane ? S’agit-il d’intégrer des espaces sauvages ou isolés, que fréquentent préférentiellement les anachorètes, à des espaces civilisés, voire urbanisés afin de dépasser l’opposition ‘umran badawî et ‘umran hadarî ? Quelle est la relation de ces cercles constitutifs d’organisations humaines avec les pouvoirs politiques ? Est-ce que tous les points du “cercle” de déplacement sont identiques entre eux ? Pourquoi certains points portent-ils le nom de ribât’-s (Kûz, déjà célèbre à l’époque romaine jusqu’en Égypte) et pas les autres ? Certains points reçoivent-ils plutôt des pèlerins femmes, des soufis, etc. ? Se rend-on à ces points en silence alors qu’on va à d’autres en chantant ? En quels points des miracles, et de quelle nature, se produisent-ils ? Le but n’est-il pas d’intégrer des saints récents (par exemple musulmans) à des lieux où la sacralité remonte à l’Antiquité (comme ribât’ Sidi Châkir) et sont donc bien antérieurs à l’islam. L’unification est-elle dans ce cas unification de l’espace (face aux çanhaja-s ou aux Dukkala-s pour ce qui est des Ragraga) ou unification de temps hétérogènes comme ce que font les Regraga qui ne se déplacent pas dans l’espace comme on pourrait le croire naïvement, mais dans des temps divers de l’histoire marocaine ? Comment meurent de tels pèlerinages ? Donnent-ils seulement naissance, en disparaissant, à des zawiyya-s ? Qui se rend au moussem ? Et avec quelle motivation ? Au Maroc, pèlerinages et moussem s’inscrivent soit dans un temps saisonnier pour les fêtes agraires, soit dans le calendrier lunaire pour les fêtes religieuses. Il y a aussi les multiples “Hiloula” des juifs du Maroc : à Rabi Haïm Pinto, à Aït Bayoud, à Moulay Ighi chez les Glaoua, à Tifnout au Toubkal, à Sefrou, à Sidi Yahya aux environs d’Oujda, etc. Le pèlerinage est le rite de passage par excellence où les pèlerins entament un parcours exceptionnel, marquant une rupture avec leur vie antérieure et l’ouverture à une nouvelle vie. Ce colloque rendra hommage à Georges Lapassade, auteur “D’un marabout, l’autre”, à Abdélkébir Khatibi auteur de “Pèlerinage d’un artiste amoureux” et à Louis Massignon, auteur du pèlerinage islamo-chrétien.
* Anthropologue
Source : libe.ma
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
Le Daour des Régragas printemps 2010
ibrahim le Mar 2 Mar - 16:20
Chiadma et Régragas
bientot le départ pour un tour
autour de quarante quatre Zaouias
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Avec Mes Amitiés
Ibrahim
Bientot le Daour des Régragas
ibrahim le Lun 1 Mar - 13:36
Bientot le Daour des Régragas
Rappel
Un article de Nature et Culture en Hautes-Terres.
Le printemps des Regraga
Annuellement au Maroc, est organisé vers la fin mars par la confrérie populaire des Regraga un daour annuel. Ce pèlerinage, qui se déroule sur le territoire des Chiadma, dans la province d'Essaouira, dure 44 jours et passe par 40 étapes. Une singulière manifestation populaire, religieuse, économique...
La fabuleuse tournée des Sept hommes des Regraga Selon une tradition immuable, a été lancé, comme à chaque printemps, pendant quarante-quatre jours successifs, le pèlerinage circulaire des Regraga autour des tombeaux des Sept saints.
La passionnante histoire des Regraga est entretenue par une tradition vivace qui en fait des Haouariyoun (des apôtres), adeptes de Sidna Aïssa (Jésus) par l'intermédiaire de Saint-Jean (Sidi Yahya).
Des rites et des chants observés lors de leur Moussem par Abdelkader Mana, consignés dans son célèbre ouvrage sur les Regraga rappelleraient d'ailleurs étrangement l'épisode biblique de la Table servie. Arrivés d'Andalousie selon cette légende, ces quatre ancêtres des Regraga auraient fui par voie de mer la persécution qu'ils subissaient dans leur foi monothéiste, pour accoster sur les rivages de Oued Tensift, à Kouz où ils auraient fondé un lieu de prières, appelé en berbère Timzkden n'houren (La Mosquée des apôtres).
Disciples de Jésus, professant une croyance proche de l'arianisme, les Regraga s'enorgueillissent particulièrement de leur deuxième haut-fait: leur rencontre avec le Prophète Sidna Mohamed et leur islamisation en Arabie, ce qui fait d'eux des Compagnons, premiers introducteurs de l'islam au Maroc. Une thèse mise toutefois en doute par les Ouléma de Fès du XVIIe siècle, mais vivement défendue encore par les Regraga.
Selon cette croyance: sept hommes se seraient rendus en Arabie pour rencontrer l'élu de Dieu, Sidna Mohamed dont ils attendaient la prophétie. Convertis à l'islam, ils reçoivent la bénédiction du Prophète pour propager la nouvelle religion auprès de leurs compatriotes. Mission réussie si l'on croit cette légende selon laquelle le cavalier Oqba Ibn Nafiî aurait trouvé le pays Haha islamisé à son entrée au Maroc.
En tant que moines-guerriers, adeptes de l'orthodoxie, les Regraga s'illustrent également par leur lutte contre les hérétiques Berghouata, leur introduction du rite juridique chadilite au Maroc et plus tard, leurs combats contre les occupants portugais, tandis que jusqu'à nos jours, leur baraka fécondatrice est ardemment invoquée par les tribus Haha et Chiadma.
Source leconomiste.com
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Ibrahim
ibrahim le Lun 1 Mar - 13:36
Rappel du premier message :
Bientot le Daour des Régragas
Rappel
Un article de Nature et Culture en Hautes-Terres.
Le printemps des Regraga
Annuellement au Maroc, est organisé vers la fin mars par la confrérie populaire des Regraga un daour annuel. Ce pèlerinage, qui se déroule sur le territoire des Chiadma, dans la province d'Essaouira, dure 44 jours et passe par 40 étapes. Une singulière manifestation populaire, religieuse, économique...
La fabuleuse tournée des Sept hommes des Regraga Selon une tradition immuable, a été lancé, comme à chaque printemps, pendant quarante-quatre jours successifs, le pèlerinage circulaire des Regraga autour des tombeaux des Sept saints.
La passionnante histoire des Regraga est entretenue par une tradition vivace qui en fait des Haouariyoun (des apôtres), adeptes de Sidna Aïssa (Jésus) par l'intermédiaire de Saint-Jean (Sidi Yahya).
Des rites et des chants observés lors de leur Moussem par Abdelkader Mana, consignés dans son célèbre ouvrage sur les Regraga rappelleraient d'ailleurs étrangement l'épisode biblique de la Table servie. Arrivés d'Andalousie selon cette légende, ces quatre ancêtres des Regraga auraient fui par voie de mer la persécution qu'ils subissaient dans leur foi monothéiste, pour accoster sur les rivages de Oued Tensift, à Kouz où ils auraient fondé un lieu de prières, appelé en berbère Timzkden n'houren (La Mosquée des apôtres).
Disciples de Jésus, professant une croyance proche de l'arianisme, les Regraga s'enorgueillissent particulièrement de leur deuxième haut-fait: leur rencontre avec le Prophète Sidna Mohamed et leur islamisation en Arabie, ce qui fait d'eux des Compagnons, premiers introducteurs de l'islam au Maroc. Une thèse mise toutefois en doute par les Ouléma de Fès du XVIIe siècle, mais vivement défendue encore par les Regraga.
Selon cette croyance: sept hommes se seraient rendus en Arabie pour rencontrer l'élu de Dieu, Sidna Mohamed dont ils attendaient la prophétie. Convertis à l'islam, ils reçoivent la bénédiction du Prophète pour propager la nouvelle religion auprès de leurs compatriotes. Mission réussie si l'on croit cette légende selon laquelle le cavalier Oqba Ibn Nafiî aurait trouvé le pays Haha islamisé à son entrée au Maroc.
En tant que moines-guerriers, adeptes de l'orthodoxie, les Regraga s'illustrent également par leur lutte contre les hérétiques Berghouata, leur introduction du rite juridique chadilite au Maroc et plus tard, leurs combats contre les occupants portugais, tandis que jusqu'à nos jours, leur baraka fécondatrice est ardemment invoquée par les tribus Haha et Chiadma.
Source leconomiste.com
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Ibrahim
le20/3/2010....à talmeste...
hamid kaabour le Dim 21 Mar - 8:52
Re: Le Daour des Régragas printemps 2010
ibrahim le Sam 20 Mar - 23:31
En hommage à Georges Lapassade, Abdélkébir Khatibi et Louis Massignon
A l’occasion du passage des pèlerins-tourneurs du printemps par Essaouira, au début du mois d’avril 2010, la ville abritera un colloque international sur les pèlerinages circulaires et/ou aux sept saints en Méditerranée et au travers le monde. En hébreu, un mot d’origine sémitique très ancienne, hag, signifie « faire un cercle, tourner, danser en rond ». Par extension, il a désigné « la fête » en référence aux trois fêtes juives : les « Semaines », les « Azymes » et les «Tentes », célébrés à Jérusalem. Le terme hébreu hag peut être rapproché de l’arabe hadj (ou hajj), dont la racine veut également dire « faire le tour », « marcher en rond ». Il est utilisé par l’Islam pour signifier la démarche autour de la ka’âba, et s’applique par extension, au pèlerinage que font aujourd’hui les musulmans à la Mecque. Dans l’antiquité romaine, le verbe peregrinare, « voyager à l’étranger » a besoin d’être complété par l’expression ad sacra , « vers les lieux sacrés » ; pour signifier : « faire pèlerinage ». Au Moyen Âge la plupart des déplacements avaient pour but un lieu saint : peregrinus désignait le voyageur et les pèlerins, et s’appliquait dès le IXème siècle au voyageur religieux se rendant vers quelque sanctuaire. On part en pèlerinage, on effectue un trajet, on marche vers un lieu saint, on en revient ressourcé, dans la conviction que la vie entière est une marche dans un pays étranger où nous sommes entrés par la naissance et que nous quittons par la mort. Nous sommes des passagers étrangers à la terre que nous parcourons avant d’arriver au ciel, notre véritable patrie. Nous sommes pour un moment en marche vers le sanctuaire final qui nous attend après la vie. Le pèlerinage en est le ressourcement, le réconfort, le rappel, il nous remet en route pour un temps avant la fin des temps. En français, les mots « pèlerin » et « pèlerinage », viennent du latin peregrinus qui nous revoie soit à per-ager, c’est-à-dire « à travers champs », soit à per-eger, c’est-à-dire « qui va par mont et par vaux ». Les Romains utilisaient le terme hospes, le citoyen auquel une convention garantissait les droits d’amitié et d’hospitalité. Le mot hôte qui vient de hospitem, désigne en même temps la personne qui la reçoit. Or il n’y a pas de pèlerinage sans hospitalité. Le pèlerinage est une démarche universelle, présente dans toutes les civilisations. L’étude comparative montre d’un siècle à l’autre, d’une aire culturelle à l’autre, sans oublier les cultes animistes et les religions agraires, que les analogies l’emportent sur les différences. Dans la geste pèlerine, les affinités de symboles et de démarches font irrésistiblement penser à celles que décrivent les récits épiques et les textes poétiques des diverses cultures du monde. Le pèlerinage fonctionne comme une manifestation matérielle d’un itinéraire spirituel. Les pèlerins entament un parcours exceptionnel, qui marque une rupture avec leur vie antérieure et l’ouverture à une nouvelle vie. Tout circuit de pèlerinage est un phénomène social total. On aimerait que les intéressés puissent avoir confirmation de leur participation ainsi que l’aspect et l’aire géographique dont traitera leur communication, pour qu’on puisse établir dès maintenant le nom des intervenants, les axes et le programme du colloque. Ce colloque aura lieu au début du mois d’avril 2010, au moment du passage du daour (pèlerinage circulaire) des Regraga par la ville d’Essaouira. Il sera l’occasion d’analyses comparatives entre les différents pèlerinages circulaires et/ou aux sept saints en Méditerranée et ailleurs à travers le monde. Pèlerinage aux Sept Dormants d’Ephèse, aux Sept Evêques de Bretagne, aux Sept Saints Regraga, aux Sabaâtou Rijal de Marrakech, circuit de la kula Trobriandaise étudié par Bronislaw Malinowski dans son célèbre ouvrage sur « les Argonautes du Pacifique occidental ». La légende des sept saints s’inscrit dans une vieille tradition méditerranéenne dont la source serait celle des Sept Dormants d’Ephèse en Turquie comme le soulignait en 1957 Louis Massignon :
« En Islam, il s’agit avant tout de « vivre » la sourate XVIII du Qora’n, qui lie les VII dormants à Elie (khadir), maître de la direction spirituelle - et la résurrection des corps dont ils sont les hérauts, avant- coureurs du Mehdi, au seuil du jugement, avec la transfiguration des âmes, dont les règles de vie érémitiques issues d’Elie sont la clé. Ce culte a donc persisté en Islam, à la fois chez les Chiites et les Sunnites mystiques. ». Dans son « Mounqîd min adhalâl » Al Ghazâlî déclarait à ce propos: « En tout temps il existe des hommes qui tendent à Dieu, et que Dieu n’en sèvrera pas le monde, car ils sont les piquets de la tente terrestre ; car c’est leur bénédiction qui attire la miséricorde divine sur les peuples de la terre. Et le Prophète l’a dit : c’est grâce à eux qu’il pleut, grâce à eux que l’on récolte, eux, les saints, dont ont été les Sept Dormants ».
En Bretagne, par où les sept saints Regraga, auraient passé à leur retour de La Mecque avant d’accoster par leur nef au port d’Agoz à l’embouchure de l’oued Tensift, Massignon notait : « En Bretagne spécialement, le nombre des Sept Dormants raviva une très ancienne dévotion celtique au septénaire, seul nombre virginal dans la décade (Pythagore), chiffre archétypique du serment. On est tenté de penser que c’est une dévotion locale aux sept d’Ephèse, qui a précédé et provoqué les cultes locaux aux VII saints en Bretagne. » A propos de ces prosélytes Regraga, hommes de Dieu, faiseurs de pluie, Jacques Berque note que dans le Sud marocain, ”les Regraga font « la soudure », si j’ose dire, entre deux cycles prophétiques : celui de Jésus et celui de Mahomet. Disciples du premier, Hawâriyyûn, ils sont comme les baptistes du second, qu’ils annoncent, et qu’ils vont trouver dès le début de sa mission. Leur personnalité oscille entre une qualification confrérique et une qualification ethnique. ». On appelle daour le pèlerinage circulaire des Regraga. Le terme « Daour » est ambivalent et à double sens: Tantôt on l’utilise pour désigner l’ensemble du pèlerinage circulaire : ça a la même connotation que l’expression française : « Faire un tour », tantôt on l’utilise pour désigner chacune des étapes à « tour de rôle ». Le Daour, rite agraire accompli en vue d’obtenir une grande abondance de produits, est aussi accompagné de vastes échanges intertribaux. La Kula qui se déroule dans le pacifique occidental est également une forme d’échange intertribal de grande envergure. Malinowski l’a étudié en particulier chez les Trobriandais. Les Regraga comme les Trobriands organisent un vaste circuit qui n’est au fond qu’un « potlatch intertribal », mi-cérémonial, mi-commercial. Ces deux institutions – le Daour et la Kula – se développent sur un fond de mythes et de rites magiques et unifient symboliquement une vaste étendue géographique. C’est le rituel magique qui rend possible la synchronisation spatio-temporelle de ces vastes échanges intertribaux, comme le note Malinowski : « La magie procure une sorte de guide tutélaire naturel en introduisant ordre et méthode dans les diverses activités. Elle contribue avec le cérémonial qui en est inséparable, à assurer le concours de tous les membres de la communauté et régler le travail d’équipe ».Le retour magique contraint l’irréversibilité du temps qui conduit à la vieillesse et à la mort. Le printemps n’est pas une saison qui va de soi, il faut le faire revenir par un rituel, si on ne veut pas que la sécheresse et la saison morte se perpétuent. Car « si les hommes meurent c’est parce qu’ils ne sont pas capables de joindre le commencement à la fin » nous dit le mythe orphique. Le temps n’est pas quelconque, il est agraire. Ce n’est pas le temps industriel quantifié par des « horloges » mais celui d’un calendrier solaire pour les Regraga, lunaire pour les Trobriandais. L’auteur qui a participé au Daour, en 1984, compare ici cette institution à la Kula étudiée par Malinowski au début du XXe siècle. Le pèlerinage circulaire ne traduit pas seulement, par sa réversibilité, une conscience collective figée mais aussi l’idée de renaissance avec l’errance printanière des âmes qui vise à hâter la croissance des plantes.
Ce colloque international se tiendra donc à Essaouira au passage des pèlerins-tourneurs du printemps par la ville au début du mois d’avril 2010. Il s’agira, selon notre ami Jean François Clément, d’en comprendre la signification et la dimension humaine universelles, en répondant à des interrogations comme celles-ci : Pour quelles raisons a-t-on imaginé de créer de tels pèlerinages plutôt que des pèlerinages à centres uniques imposant seulement un aller et un retour, le plus souvent par le même chemin ou un chemin parallèle comme c’est le cas pour le pèlerinage de Saint-Jacques ? Un pèlerinage “circulaire” est, à l’inverse, celui qui cherche à relier un grand nombre de points composant le “cercle”. S’agit-il, pour ce qui est du pèlerin, de se sacraliser le plus possible (ou de sacraliser chacun de ces points) ? S’agit-il seulement de créer un espace social, un territoire ? De quelle nature est ce territoire par rapport à un terrain seulement profane ? S’agit-il d’intégrer des espaces sauvages ou isolés, que fréquentent préférentiellement les anachorètes, à des espaces civilisés, voire urbanisés afin de dépasser l’opposition ‘umran badawî et ‘umran hadarî ? Quelle est la relation de ces cercles constitutifs d’organisations humaines avec les pouvoirs politiques ? Est-ce que tous les points du “cercle” de déplacement sont identiques entre eux ? Pourquoi certains points portent-ils le nom de ribât’-s (Kûz, déjà célèbre à l’époque romaine jusqu’en Égypte) et pas les autres ? Certains points reçoivent-ils plutôt des pèlerins femmes, des soufis, etc. ? Se rend-on à ces points en silence alors qu’on va à d’autres en chantant ? En quels points des miracles, et de quelle nature, se produisent-ils ? Le but n’est-il pas d’intégrer des saints récents (par exemple musulmans) à des lieux où la sacralité remonte à l’Antiquité (comme ribât’ Sidi Châkir) et sont donc bien antérieurs à l’islam. L’unification est-elle dans ce cas unification de l’espace (face aux çanhaja-s ou aux Dukkala-s pour ce qui est des Ragraga) ou unification de temps hétérogènes comme ce que font les Regraga qui ne se déplacent pas dans l’espace comme on pourrait le croire naïvement, mais dans des temps divers de l’histoire marocaine ? Comment meurent de tels pèlerinages ? Donnent-ils seulement naissance, en disparaissant, à des zawiyya-s ? Qui se rend au moussem ? Et avec quelle motivation ? Au Maroc, pèlerinages et moussem s’inscrivent soit dans un temps saisonnier pour les fêtes agraires, soit dans le calendrier lunaire pour les fêtes religieuses. Il y a aussi les multiples “Hiloula” des juifs du Maroc : à Rabi Haïm Pinto, à Aït Bayoud, à Moulay Ighi chez les Glaoua, à Tifnout au Toubkal, à Sefrou, à Sidi Yahya aux environs d’Oujda, etc. Le pèlerinage est le rite de passage par excellence où les pèlerins entament un parcours exceptionnel, marquant une rupture avec leur vie antérieure et l’ouverture à une nouvelle vie. Ce colloque rendra hommage à Georges Lapassade, auteur “D’un marabout, l’autre”, à Abdélkébir Khatibi auteur de “Pèlerinage d’un artiste amoureux” et à Louis Massignon, auteur du pèlerinage islamo-chrétien.
* Anthropologue
Source : libe.ma
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Le Daour des Régragas printemps 2010
ibrahim le Mar 2 Mar - 16:20
Chiadma et Régragas
bientot le départ pour un tour
autour de quarante quatre Zaouias
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Ibrahim
Bientot le Daour des Régragas
ibrahim le Lun 1 Mar - 13:36
Bientot le Daour des Régragas
Rappel
Un article de Nature et Culture en Hautes-Terres.
Le printemps des Regraga
Annuellement au Maroc, est organisé vers la fin mars par la confrérie populaire des Regraga un daour annuel. Ce pèlerinage, qui se déroule sur le territoire des Chiadma, dans la province d'Essaouira, dure 44 jours et passe par 40 étapes. Une singulière manifestation populaire, religieuse, économique...
La fabuleuse tournée des Sept hommes des Regraga Selon une tradition immuable, a été lancé, comme à chaque printemps, pendant quarante-quatre jours successifs, le pèlerinage circulaire des Regraga autour des tombeaux des Sept saints.
La passionnante histoire des Regraga est entretenue par une tradition vivace qui en fait des Haouariyoun (des apôtres), adeptes de Sidna Aïssa (Jésus) par l'intermédiaire de Saint-Jean (Sidi Yahya).
Des rites et des chants observés lors de leur Moussem par Abdelkader Mana, consignés dans son célèbre ouvrage sur les Regraga rappelleraient d'ailleurs étrangement l'épisode biblique de la Table servie. Arrivés d'Andalousie selon cette légende, ces quatre ancêtres des Regraga auraient fui par voie de mer la persécution qu'ils subissaient dans leur foi monothéiste, pour accoster sur les rivages de Oued Tensift, à Kouz où ils auraient fondé un lieu de prières, appelé en berbère Timzkden n'houren (La Mosquée des apôtres).
Disciples de Jésus, professant une croyance proche de l'arianisme, les Regraga s'enorgueillissent particulièrement de leur deuxième haut-fait: leur rencontre avec le Prophète Sidna Mohamed et leur islamisation en Arabie, ce qui fait d'eux des Compagnons, premiers introducteurs de l'islam au Maroc. Une thèse mise toutefois en doute par les Ouléma de Fès du XVIIe siècle, mais vivement défendue encore par les Regraga.
Selon cette croyance: sept hommes se seraient rendus en Arabie pour rencontrer l'élu de Dieu, Sidna Mohamed dont ils attendaient la prophétie. Convertis à l'islam, ils reçoivent la bénédiction du Prophète pour propager la nouvelle religion auprès de leurs compatriotes. Mission réussie si l'on croit cette légende selon laquelle le cavalier Oqba Ibn Nafiî aurait trouvé le pays Haha islamisé à son entrée au Maroc.
En tant que moines-guerriers, adeptes de l'orthodoxie, les Regraga s'illustrent également par leur lutte contre les hérétiques Berghouata, leur introduction du rite juridique chadilite au Maroc et plus tard, leurs combats contre les occupants portugais, tandis que jusqu'à nos jours, leur baraka fécondatrice est ardemment invoquée par les tribus Haha et Chiadma.
Source leconomiste.com
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