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أهواك ! مدينتي أهواك يا مدينتي دون غيرك لأني رئيت آلنوربين ظهرانك أهواك حتى لا أهوى سواك ليرفرف ألقلب والفؤاد لك أنا منك مهما أبعدوني عنك وسيضل ألحنين يشدني إليك لن يرتاح البال حتى أزورك ولن تنام عيني حتى أتفقدك لقد قالوا عنك مدينة ألرياح وأجمعوا لك وإليك كل آلسواح بأنكي قبلتهم وراحتهم فقصدوك كثيرا منهم عمروك وأسكنوك وآخرين تملكوا واستثمروا بك فما مكانتي بين هؤلاء وهؤلاء فلا حول ولا قوة لي إلا صبري لا حيلة لي ألا دمعتي وحزني عليك
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Art Amazigh
Mogador-Taghart-Essaouira _ آلصويرة. ثاغارت. موكادور :: Historique آلتاريخ :: Essaouira-scala آلصويرة آلصقالة :: les nouvelles de Haha أخبار حاحا
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Art Amazigh
Hifad le Lun 1 Fév - 8:38
Derrière le langage de spécialiste de Frédéric Damgarde , apparemment favorable à l'art
amazigh et à sa valorisation , il y a l'âme froide d'un grand
spéculateur qui s'adresse à une clientèle fidélisée depuis longtemps et
qui est membre d'un réseau international dans ce domaine .Brahim
Mountir sillonnait la région de Haha , était de tous les souks et allait
dans les douars les plus isolés pour lui acheter pour une bouchée de
pain , à leurs propriétaires démunis et analphabètes , des objets d'une
valeur inestimable: des tapis, des armes, des ustensiles de cuisine en
terre cuite , en bronze et cuivre , des portes et des lits de thuya ,
des bijoux d'argents ( et d'or ? ), des manuscrits et parfois toute une
bibliothèque, tout y passe et finit à Londres , New York et toutes les
grandes capitales européennes , le tout sous le regard complice,
indifférent ou absent du Ministère de la culture et des services de la
douane .Une porte en thuya ou un tapis acheté à 500 dhs peut être vendu
parfois jusqu'à à 40000 ou 50000 dh.Le client achète avant tout les
idées du spécialiste , la manière dont il lui présente l'objet et dont
il se porte garant.Le même objet présenté par un non spécialiste
rapporterait moins,et qui dit spécialiste , dit la maîtrise de son
métier , la connaissance de la psychologie de la clientèle en question
, de ses intérêts , du dit et du non dit , et tous les moyens sont
permis , à dose bien calculée , y compris le mensonge .Damgarde et son
armada d'acheteurs lancés dans la région d'Essaouira ont fait des
ravages dont on ne se rendra compte que le jour où il y aura des
spécialistes amazighs et qui iront malheureusement chercher des pans de
leur histoire et de leur identité en Europe et aux USA. Je suis sûr
qu'il fait la même chose à Agadir en ce moment.Action à louer ou à
condamner ? Que faire face à l'indifférence sinon à la complicité des
responsables qui ferment les yeux et cherchent eux aussi clairement à
effacer
la mémoire des amazighs ? Et pourtant le bon exemple dans ce domaine ne
manque pas :le cas de Bert Flint , professeur de l'histoire de l'art ,
qui l'a précédé dans ce domaine et possède la plus grande collection de
bijoux amazighs qu'il a accumulés durant toute sa carrière au Maroc ,
n'a pas cherché lui à les vendre aux étrangers .Il les a dédiés , ainsi
que sa maison , à la ville de Marrakech , alors qu'il aimait Essaouira
depuis longtemps et possède une maison à Laghazoua mais n'a pas trouvé
des responsables sensibles à ce genre de faits culturels pour le
retenir à Essaouira et la faire profiter de ce don d'une grande valeur
matérielle et symbolique que lui reconnaitront les amazighs et tous les
marocains un jour ou l'autre.Son exemple est édifiant.Quant à nos
responsables , on doit apporter au cursus de leur formation des notions
d'art et pas seulement de management .
Mohammed Hifad
amazigh et à sa valorisation , il y a l'âme froide d'un grand
spéculateur qui s'adresse à une clientèle fidélisée depuis longtemps et
qui est membre d'un réseau international dans ce domaine .Brahim
Mountir sillonnait la région de Haha , était de tous les souks et allait
dans les douars les plus isolés pour lui acheter pour une bouchée de
pain , à leurs propriétaires démunis et analphabètes , des objets d'une
valeur inestimable: des tapis, des armes, des ustensiles de cuisine en
terre cuite , en bronze et cuivre , des portes et des lits de thuya ,
des bijoux d'argents ( et d'or ? ), des manuscrits et parfois toute une
bibliothèque, tout y passe et finit à Londres , New York et toutes les
grandes capitales européennes , le tout sous le regard complice,
indifférent ou absent du Ministère de la culture et des services de la
douane .Une porte en thuya ou un tapis acheté à 500 dhs peut être vendu
parfois jusqu'à à 40000 ou 50000 dh.Le client achète avant tout les
idées du spécialiste , la manière dont il lui présente l'objet et dont
il se porte garant.Le même objet présenté par un non spécialiste
rapporterait moins,et qui dit spécialiste , dit la maîtrise de son
métier , la connaissance de la psychologie de la clientèle en question
, de ses intérêts , du dit et du non dit , et tous les moyens sont
permis , à dose bien calculée , y compris le mensonge .Damgarde et son
armada d'acheteurs lancés dans la région d'Essaouira ont fait des
ravages dont on ne se rendra compte que le jour où il y aura des
spécialistes amazighs et qui iront malheureusement chercher des pans de
leur histoire et de leur identité en Europe et aux USA. Je suis sûr
qu'il fait la même chose à Agadir en ce moment.Action à louer ou à
condamner ? Que faire face à l'indifférence sinon à la complicité des
responsables qui ferment les yeux et cherchent eux aussi clairement à
effacer
la mémoire des amazighs ? Et pourtant le bon exemple dans ce domaine ne
manque pas :le cas de Bert Flint , professeur de l'histoire de l'art ,
qui l'a précédé dans ce domaine et possède la plus grande collection de
bijoux amazighs qu'il a accumulés durant toute sa carrière au Maroc ,
n'a pas cherché lui à les vendre aux étrangers .Il les a dédiés , ainsi
que sa maison , à la ville de Marrakech , alors qu'il aimait Essaouira
depuis longtemps et possède une maison à Laghazoua mais n'a pas trouvé
des responsables sensibles à ce genre de faits culturels pour le
retenir à Essaouira et la faire profiter de ce don d'une grande valeur
matérielle et symbolique que lui reconnaitront les amazighs et tous les
marocains un jour ou l'autre.Son exemple est édifiant.Quant à nos
responsables , on doit apporter au cursus de leur formation des notions
d'art et pas seulement de management .
Mohammed Hifad
TABLEAUX DES FEMMES AMAZIGHES
hamid kaabour le Dim 31 Jan - 9:52
hamid kaabour
TABLEAUX DES FEMMES AMAZIGHES
hamid kaabour le Dim 31 Jan - 9:46
hamid kaabour
Re: art amazigh...
hamid kaabour le Dim 31 Jan - 9:44
TABLEAUX DES FEMMES AMAZIGHES *
En mars 2009, au Musée Municipal du Patrimoine Amazighe d'Agadir, afin de fêter dignement la Journée Mondiale de la Femme, Frédéric Damgaard, grand découvreur de talents devant l'éternel, organisait l'exposition "Tableaux / artistes peintres et Tapis / tisserandes" afin d'établir des points de concordance entre ces deux mondes. Curieusement, ces tapis humbles, résultats du travail éreintant et répétitif de ces femmes de la campagne, ont été exposés dans les plus grandes salles en Europe et aux Usa et finalement enfin au Maroc et à Agadir … Pandore Au Maroc, nous ne connaissons aucune tribu, berbère ou arabe, ou les hommes sont les tisserands. Jusqu'à nos jours, c'est un métier – un art – resté entre les mains des femmes et dans lequel elles excellent souverainement depuis leur enfance. Certes, elles sont les fileuses de la laine et les tisserandes, mais surtout, à leur métier à tisser, ce sont elles, les artistes, ce sont elles les créatrices de ces beaux tissages et tapis berbères, très particuliers, que nous appelons ici des « tapis-tableaux ». Ce terme peut paraître curieux, puisque en principe un tapis est placé au sol et un tableau au mur. Aussi, le tapis est en général considéré comme utilitaire et le tableau comme œuvre artistique. Mais il convient de voir la question autrement, surtout dans le contexte de l'Art rural berbère. Dans ces communautés démunies, où il a toujours été impensable d'utiliser les maigres ressources à la confection d'objets inutiles, les Berbères emploient tout leur sens de la beauté et leur expression artistique à la création d'objets utilitaires. C'est ainsi que les tapis tissés dans ces tribus, par des femmes ayant un « don » ou une sensibilité artistique, sont devenus, sans que ce fût prémédité, des Tapis-Tableaux, où la tisserande a pu faire «échapper» ses besoins de créativité en produisant, en une seule fois, œuvre utile et œuvre d'art. Les tisseuses berbères obéissent, en général, à certaines règles concernant les motifs, couleurs et techniques propres aux coutumes ancestrales de leur tribu ou de leur région. Mais à des règles, il y a toujours des exceptions et dans ce cas précis, les exceptions sont légions. Beaucoup de tisserandes berbères sont des artistes, dotées d'une indépendance d'esprit très large, et elles font d'exception en exception la règle de leurs tissages. Ainsi naissent ces tapis-tableaux, œuvres tout à fait singulières et œuvres prodigieuses. Spontanément des créations artistiques, qui peuvent rivaliser avec celles des artistes d'art moderne et d'art abstrait, font jour sous les doigts d'humbles femmes amazighes, qui demeurent sans même savoir que ce qu'elles font est véritablement de l'ART. Frédéric Damgaard |
[b]hamid kaabour
Re: art amazigh...
hamid kaabour le Dim 31 Jan - 9:36
By SeleKtimmo, 25 janvier 2009, in News
La porte berbère ne peut être dissociée de son environnement
architectural, au sens de “toute forme de construction humaine regroupant ce qui
édifié et orné par l’homme”.
L’architecture berbère est en effet “ornée”, très décorée. Les portes en bois
de même que les murs, les tours des qsars et kasbahs, les objets du quotidien
(poteries, tapis, tissages, bijoux, tatouages) portent le même répertoire de
motifs.
Traditionnellement la porte était fabriquée par un menuisier, à la fois
ébéniste et décorateur : elle était assemblée et ornée par le même homme. Les
portes gravées et peintes portent le nom de “boumrik”, renvoyant ainsi à la
position de ceux qui les fabriquent : celui qui s’assied, celui qui est au
sol.
Dans la plupart des portes berbères, un même schéma se retrouve dans des
localités géographiquement très espacées : le miroir aux fibules. Il s’agit
d’une association de deux motifs. Un motif central, en général contenu dans un
trapèze lui même englobé dans un carré, qui représente une figuration de l’oeil
et un deuxième motif, des figures triangulaires appelées fibules.
Le
médaillon central renvoie donc à l’oeil, l’aïn : l’oeil de l’envie, l’oeil de
l’autre, peut-être porteur d’intentions néfastes. Ce centre qui tatoue la porte
face au visteur est appelé Mraïa, autrement dit miroir et fonctionne comme un
piège, captant et renvoyant le mauvais oeil. Cette prunelle centrale est
susceptible d’être épaulée par d’autres symboles protecteurs : khamsa(les cinq
doigts de la main), sceau de salomon, Khatem (bague-sceau), mihrab (niche de
tenture) et de motifs “naturels”, soleil, pluie, eau, étoiles, serpents.
A la lisière et vers le bas, des triangles sont dessinés, pointes
vers le sol, parfois un seul, parfois plus élaborés, 2 triangles reliés par une
chaînette ou encore une paire de fibules. La fibule représenterait la femme et
la fécondité.
Le lien entre les figures plastiques triangulaires(seins, sexe)
et leur référent (procréation) est évident dans ce contexte : la femme qui
procrée transmet sa fécondité naturelle à l’ensemble de l’espace
domestique.
La porte agit comme une barrière (miroir qui réfléchit et permet
d’expulser le mal) et comme un filtre.
La demeure comme le grenier contient les semences et les récoltes, vitales
comme l’eau du puits, les membres de la famille, les bras pour travailler. Un
réseau de protection censé éviter les malheurs, les aléas de l’existence est
exercé sur l’ensemble des biens et des personnes. La porte appartient à ce
cercle protecteur qui marque chaque élément du quotidien, des récipients aux
textiles et aux parures.
Ainsi tout passage, tout seuil fait l’objet de
pratiques ritualisées tant dans la conception (pas de clous dans l’articulation)
que dans l’ornementation.
Certaines traditions dans le sud (Dra) enrichissent encore ces pratiques par
le biais d’amulettes collées sur le linteau : elles portent la généalogie
maternelle du propriétaire et de son épouse, associée à une formule reliegieuse
et sont renouvelées chaque année par les femmes de la maison.
La porte
délimitant le domaine familial essentiellement féminin, doit garantir la
protection et la fécondité par le biais des figures talismans et prend toute son
importance dans certains rites de passage comme la naissance et le mariage.
Pour bien des raisons (exode rural, patrimoine dévasté par les intempéries,
par la marchandisation de l’art berbère) les portes traditionnelles in situ sont
en voie de disparition. Elles ont à présent vocation à être intégrées dans les
musées ou dans les belles collections d’amateurs éclairés ou
mercantiles.
Elles sont à présent souvent remplacées par des portes de
métal.
Malgré l’uniformisation très pesante, les artisans par le choix des couleurs
et du mode de composition tendent à inscrire leur identité sur les surfaces de
métal. De plus, on observe ça et là une tendance à la réappropriation du décor
par le propriétaire qui personnalise sa porte en la peignant au pinceau.
hamid kaabour
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