La reconnaissance de la dette

**ibrahim** Dim 20 Nov - 1:28

La reconnaissance de la dette.

Nous avons des dettes envers notre ville que ne devons reconnaitre et s’acquitter. A l’intérieur de ses murailles nous avons vu le jour, dans ses maisons de sa médina elle nous a très bien éduqué, sur les bancs de ses écoles elle nous a appris à écrire et à lire, chez les Fkihs de ses mosquées elle nous a enseigné et initier le Coran et son alphabet. Elle nous a appris à s’aimer et à vivre en paix et dans le respect et sans ambigüité.
Dans sa plage « Taghart » elle nous a permis de taper sur des ballons à longueur de journée, dans ses ruelles elle nous a laissé courir et jouer, dans sa mer et son foret on s’est bien amusé. De sa culture elle nous a imprégné, de ses traditions nous a habitué et cultivé et dans un grand bonheur elle nous a baigné.
Nous avons tous passé des moments inoubliables dans son berceau bien garni d’affection, de tendresse et de chaleur. De notre enfance à notre adolescence elle nous a gâtés et émerveillés et pour une raison ou une autre on l’a quitté et abandonnée.
Le chagrin et la tristesse l’ont abimé, elle verse des larmes en sanglots comme une mère dans l’indifférence et l’ingratitude abandonnée.
C’est un reproche et une dette à qui nous devons tous s’acquitter afin de ne pas rester aussi cruel et ingrat.
Mais pour ceux et celles qui ont coupé carrément le cordon ombilical, c’est un autre problème plus lourd de conséquences et d'ingratitude

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